|
[ CREATION INDOCHINE ] [ CD DVD INDOCHINE ]
|
|
|
|
INDOCHINE MARSEILLE 2009
22/11/2009 11:32
| |
|
|
|
|
|
|
|
INDOCHINE MARSEILLE 2009
22/11/2009 11:29
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le phénomène Indochine de retour à Lyon
20/11/2009 12:18
le 19.11.2009 04h00
Nicola Sirkis entretient une relation privilégiée avec ses fans, comme ici, lors d'un concert au théâtre de Fourvière / Archives Stéphane Guiochon
Nicola Sirkis entretient une relation privilégiée avec ses fans, comme ici, lors d'un concert au théâtre de Fourvière / Archives Stéphane Guiochon
Quatre concerts à Lyon en quelques mois, dont deux demain et samedi, à la Halle Tony-Garnier : le groupe de Nicola Sirkis continue à attirer de nouveaux fans
Demain et samedi, c'est complet. Le 13 mars, aussi ! Les responsables de la tournée d'Indochine ont dû programmer un quatrième concert, le 17 avril, toujours à la Halle Tony-Garnier de Lyon, pour satisfaire tous les fans lyonnais, et ne laisser personne à la porte du « Meteor tour »...
Quatre fois 8 000 personnes ! Aucun groupe français ne peut rivaliser avec Indochine. Et côté international, il faut aller chercher les grosses machines (Coldplay, Muse) pour retrouver une telle affluence.
Pourquoi un tel succès ? Indochine est né au tout début des années 80, mais il reste le groupe de l'Hexagone du XXIe siècle.
Avec l'album « Danceteria » en 1999, puis grâce à « Paradize » en 2002, le groupe a séduit une nouvelle génération de fans, qui ont l'âge même qu'avaient les premiers acheteurs de « L'Aventurier » ou du « Péril Jaune », il y a plus de 25 ans. Et « Indo » a réussi à entraîner plusieurs générations dans ce sillon, avec « Alice & June » et « La République des Meteors ».
Ce succès est celui d'un homme, Nicola Sirkis, seul rescapé du « line-up » original d'Indochine. Sa principale réussite est d'ailleurs d'avoir su s'entourer.
Le guitariste est allé chercher des jeunes musiciens fans du groupe, à l'image d'Oli de Sat et du Lyonnais Boris Jardel, et leur a offert la possibilité de participer à la composition et à la réalisation des albums. Un sang neuf qui a fait d'Indochine un véritable groupe et non un leader accompagné d'exécutants.
Le succès d'Indochine s'explique aussi par la relation privilégiée que le groupe entretient avec ses fans.
« On va à tous leurs concerts, on les attend et ils sont toujours sympas avec nous, ils ont toujours du temps à nous accorder », explique Christophe, un fan lyonnais.
Une attention qui a fait ainsi limiter à 8 000 personnes la jauge de la Halle.
La salle lyonnaise peut « monter » jusqu'à 17 000, comme c'est le cas pour Muse dimanche. Mais la production d'Indochine a préféré donner deux concerts afin d'en limiter le gigantisme. Quitte à gagner un peu moins d'argent...
Côté argent, le groupe sait être raisonnable. Un ticket pour un concert d'Indochine vaut 35 euros. À titre de comparaison, le show pour Depeche Mode, lundi, commence à 50 euros, celui de Placebo était à 40.
On ne peut pas parler du succès d'Indochine sans évoquer sa musique... Le groupe de Nicola Sirkis a su garder un équilibre entre audaces sonores et mélodies accessibles. Comme il forme un pont générationnel entre les ex-fans du new-wave et les jeunes potaches gothiques, Indo navigue entre les genres musicaux en évitant tous les filets.
Enfin, il y a un signe ultime de succès auquel Indochine n'a jamais échappé. C'est la vindicte farouche de ses opposants, parfois à la limite de la haine...
http://www.leprogres.fr/fr/region/l-ain/ain/article/2206560,179/Le-phenomene-Indochine-de-retour-a-Lyon.html
| |
|
|
|
|
|
|
|
Météoritique.
19/11/2009 11:14
Ce mot résume bien l’impression donnée par ce concert : ça vient du cosmos, à l’instar des paroles toujours un peu space de Nicola Sirkis, c’est gros, lourd et chaud quand ça traverse l’atmosphère, et ça fait l’effet d’une bombe quand ça arrive. J’avais déjà eu l’occ Météoritique.asion de voir Indochine en concert lors des tournées Wax, Dancetaria et Paradize, et j’avais été positivement marqué par l’ambiance qu’ils arrivaient à générer, mais là je crois que c’était encore mieux. Peut-être moins intense dans un premier temps malgré la dynamique apportée par la transition entre les chansons légères ou militaristes des années 30 diffusées pour mettre dans une espèce de bain rétro ( On ira pendre notre linge sur la ligne Siegfried, arf !) et Indo ; Mais ils se sont très largement rattrapés ensuite, et ça n’en finissait plus, du jamais vu pour moi : près de 2h45 de live et dans les 30 titres ! Pas trop de regrets donc d’avoir loupé la première partie ( Glow) même si j’aime bien découvrir des guest stars (ou plutôt pas stars), car ça aurait fait sacrément fatigant tout ça. Vu qu’un concert d’Indo c’est un investissement physique certain ! Askan de Glow (ça en jette, ça fait très personnage de jeu de rôles) Et puis cette fois, en plus de l’aspect physique, il y avait un certain poids psychologique à encaisser, avec ces images de guerre -surtout de tranchées sales et humides- alternant sur les 5 écrans géants nous dominant et nous encerclant quasiment (du moins ceux qui étaient dans la fosse). Bien sûr, à l’habitude d’Indo, c’est un fouillis historico-culturel un peu grand n’importe quoi, en l’occurrence avec des images mélangées tirées d’époques bien distinctes (première et seconde guerres mondiales, guerre froide), mais je ne nierai pas que ça faisait son effet, assez impressionnant par moments. Globalement, une esthétique assez sombre portée sur le gris, souvent de beaux visages de femme, d’ados/enfants ou de Nico accompagnant bien les titres tristes évocateurs de séparations et de mort du dernier album. duo virtuel avec Suzanne Combeaud Et puis des moments un peu différents, comme ces superbes images rapprochées de la Lune, que l’espèce de mouette en images de synthèse cheap survolant l'astre n’arriva pas à gâcher (sur le célèbre titre J’ai demandé à la mouette). Et toujours la "fanempathie" caractéristique de Nico : ses contacts innombrables avec les premiers rangs, un petit bain de foule gentillet, des mots dédiés… …et même un joli bouquet d’adolescentes invitées à monter sur scène en fin de concert puis disparaissant ensuite dans les sombres recoins de l’arrière-scène pour on ne sait quelle activité louche, mon dieu my god. On pardonnera donc au guitariste Boris Jardel son excitation manifeste, après avoir reçu en cadeau un monumental soutif 100% Made in Fanland. Ca lui fait de l’effet apparemment, toutes ces filles et leurs sous-vêtements ! Pour parler titres, une dominance naturelle du dernier album La République des Meteors, avec notamment les superbes Go, Rimbaud Go! (en ouverture après la véritable instrumentalo-bruitiste Republika Meteor Ouverture), La lettre de métal, Le Grand Soir, Le lac, ou encore Junior Song (encore merci Aurélie et Grégory pour me l’avoir offert, cet excellent album, que j’ai redécouvert lors de cette soirée avec plaisir !) Le batteur François Soulier dit Mr Shoes (je propose aussi la variante "El Señor Zapato", ça fait plus indo-révolutionnaire), ex-Treponem Pal L’album Paradize de 2002 avait également les faveurs du groupe, avec le délicieux J’ai demandé à la Lune, mais aussi les très efficaces Marilyn et Electrastar, ou encore le gothique Le Manoir. Mention pas spéciale pour ce Punker qui porte plutôt mal son nom, et à la lourdeur notable. "Est-ce que tu viendrais faire du sexe avec moi ?" Heu, sans façons, merci, vous êtes bien brave mon cher, mais non. Ceci dit y’avait un paquet de jeunettes très enthousiastes à cette idée manifestement (je reconnais qu’ils sont toujours bons pour "exciter les petites filles" comme ils disaient en 1984). En plus il se filmait lui-même, le pervers ! Pour le reste de la discographie, une sous représentativité notable de l’avant-dernier double album Alice & June, mais qui s’explique peut-être par son "exploitation" optimale lors de la méga-tournée qui y était consacré. Au programme : June, Alice & June, et Jason, Brenda, Cynthia, Philomène, Gustave, Glaviouzzor, Floribur & June (ha, pardon, je crois qu’une petite erreur s’est glissée dans ma playlist, il s’agissait plutôt d’ Adora). Le bassiste Marc Éliard Sinon, un grand vide pour les années 90, à l’exclusion de peut-être mon titre favori de toute la période, donc woo hoooooo ! (avec une voie aiguë) : musique chouette, paroles marrantes, le grand retour, j’ai cité Drugstar ! Bon, comme j’étais à peu près le seul à me trémousser là-dessus dans mon coin de fosse, ça voulait sûrement dire que les fans de cette époque étaient rares et les indo-indics devaient l’avoir fait remonter au groupe. Oui, vas-y Matu(szenski), elle est trop bonne la petite mélodie de Drugstar ! Et puis, bien sûr, difficile d’imaginer Indo sans évoquer les Eighties. Pour moi, ils ont clairement prouvé depuis un paquet de temps maintenant qu’ils ont su évoluer musicalement dans plusieurs directions souvent inspirées. Mais ils n’ont pas renié pour autant leurs premières années, et c’est très bien : L’Aventurier m’a paru particulièrement puissant, par rapport à d’autres versions live, 3 nuits par semaine reste parfaitement au goût du jour. Nico et l’ex-fan devenu guitariste-clavier-compositeur-producteur d’Indo Oli de Sat (encore un sorti d’une aventure fantastique !) Et pas mal d’autres tubes de l’époque ont été cette fois intelligemment "medleyisés", juste pour le plaisir de profiter d’un couplet et d’un refrain, mais dans un concentré d’enfer : Des fleurs pour Salinger, Les Tzars (juste un peu bofbof pour l’instrumentation), Kao Bang (quel pied de hurler avec eux ces paroles surgies de mes années collège "contre les dragons elle frappe les yeux ferméééés, heyyyyy !") ou encore le 1er titre que j’ai connu d’eux, Canary Bay et ses filles en short (comme quoi leurs paroles m’ont toujours fait marrer depuis le 1er jour, Nico est trop fort). Pleure pas, tout ça c’est loin mais t’es encore bon ! Bémol juste pour 3e sexe, dont cette incontournable version piano/voix commence à sérieusement me courir sur le haricot tellement elle est convenue. A l’époque où elle était pensée comme une intro au cœur du titre, ou liée au Mes regrets de Michel Polnareff, encore, ça avait son sens. Mais là je trouve ça d’un creux et d’une émotivité forcée en décalage avec ces paroles si peu émouvantes, alors que y’a tant d’autres titres d’Indo adaptés à l’intimisme… Quand allez-vous enfin vous décider à y rebalancer du gros son, qu’au moins on s’éclate dessus comme des bourrins ? Bon, là aussi c’était tout calme, mais c’était bien vu par contre. En dehors de tout ça, à signaler aussi la courte apparition du You Spin me Round des Dead or Alive, difficile à reconnaître au début mais intéressant. Et une grosse déception : ne pas avoir eu droit au Je t’aime tant de Jacno repris sur leur dernier album, voire à un meilleur titre de lui. OK c’est peut-être macabre, mais j’aurais pensé que le décès de l’artiste il y a quelques jours aurait inspiré Indo pour un hommage sympa (qu’ils ont fait je crois sur une autre date récente, mais pas à Marseille). Bon, ben puisque c’est comme ça, allez, moi je le fais le petit hommage : "Il avait une petite douleur pour seule mémoire, et peut-être quelque fantôme dans ses tiroirs…" / "Les objets sont très très sournois, l’autre jour j’ai vu des papiers qui foutent le bordel sur ma table, la télé qui n’arrête pas de me regarder, et ce fer à repasser en veut à ma peau…" / "Un peu de beauté plastique pour effacer nos cernes, de plaisirs chimiques pour nos cerveaux trop ternes, que nos vies aient l’air d’un film parfait… laa la, lalalalaa la…" Hum. Adieu Jacno (passe le bonjour à la belle Pauline). Et merci quand même Indo. C’était très bien ! Un grand merci aussi à la "famille yanndu13" pour leurs photos, et à bientôt j’espère pour un pot concertandco avec de l’Indo en zique de fond (comment ça y’aura que nous ?).
|
- Indochin
- Crédits photo : Yann B.
|
Commentaire de tallula (10/06/2014 18:37) :
merci Yann B pour ces belles photos de nos Indoboys et les commentaires
TOP, je rajouterais la poupée gonflable que Boris a reçu lors d'un
anniversaire sur le DVD paradize.
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
Nicola Sirkis se confie à ses fans
18/11/2009 23:30
A La Provence, à Marseille, le chanteur d'Indochine parle de sa carrière, du stade de France ou encore de sa relation au public. Autour de Nicola Sirkis, de gauche à droite, Julien Mamari, Sabine Lelièvre, Eric Crouzet, Stéphanie Deque, Jean-Loup Thiant et Laure Gaillard. Tous ont pu converser avec le chanteur au cours d'un déjeuner à Autour de Nicola Sirkis, de gauche à droite, Julien Mamari, Sabine Lelièvre, Eric Crouzet, Stéphanie Deque, Jean-Loup Thiant et Laure Gaillard. Tous ont pu converser avec le chanteur au cours d'un déjeuner à "La Provence". Un moment intense. Photo Édouard Coulot Deux heures d'échanges. Les six lecteurs qui ont participé, samedi au siège de La Provence, à un déjeuner avec Nicola Sirkis ont parlé de "moment intense", de "rencontre magique". Sélectionnés après un appel passé sur LaProvence.com, ils étaient six lecteurs de La Provence ou fidèles du site internet à goûter à cette aventure : Julien Mamari, 22 ans (Marseille), Sabine Lelièvre, 35 ans (venue de Stockholm en faisant un crochet par Embrun où vit sa mère!), Eric Crouzet, 27 ans (Marseille), Stéphanie Deque, 25 ans (Rennes), Jean-Loup Thiant, 50 ans (Marseille) et Laure Gaillard, 37 ans (Marseille). Tous étaient au concert de la veille, au Dôme à Marseille, quand Nicola et sa bande ont régné pendant près de 2h30 sur une foule de 8000 adeptes en extase. Après un petit temps d'hésitation, les questions ont fusé et le déjeuner avec les lecteurs (une "première" pour Nicola) a gentiment glissé vers la "discussion informelle". Nicola Sirkis, agréable, (très beau), et détendu, n'a rien éludé. Morceaux choisis de quelques-unes de ses réponses. La première chanson "C'était 'Dissidence politik'... Très vite, on a eu envie de mélanger les genres, s'amuser mais ne pas faire uniquement danser bêtement. Le groupe s'est formé en mai 81 et le premier concert a eu lieu en septembre. Ça se passait comme ça à l'époque..." Les festivals 2010 "Pour après le Stade de France (NDLR le 26 juin 2010, concert qui affiche complet), les propositions arrivent. On va sûrement faire les Vieilles Charrues et une date dans le Sud Est, peut-être les arènes de Nîmes. On avait fait ça avec Placebo il y a neuf ans et c'était très intéressant. On songe aussi à rajouter des dates sur Paris. Il a été question à un moment de rajouter un Stade de France... Ce concert du 26 juin, on va tout faire pour qu'il soit exceptionnel, incroyable. Pour recevoir 80 000 personnes, il faut travailler parce que ce n'est pas un endroit pour un concert à la base. Mais quand on a fait Bercy la première fois, je ne pensais pas qu'on pouvait rendre le concert intime, que c'était impossible. Le Stade de France est un bel outil, il faut juste espérer qu'il ne pleuve pas... Il y aura deux scènes, on est en train de travailler sur la maquette en ce moment." Le public "Aller à un concert, je sais ce que c'est. Il faut attendre, ce n'est pas très confortable. Souvent je me dis 'le public paye pour me voir' et je trouve ça fou ! J'ai du respect pour ce public. D'ailleurs si j'ai voulu faire le Stade de France , c'est pour lui. Quand j'ai vu, pendant la tournée Alice & June, comment il s'était régénéré. Je me suis dit ce 'putain de public' mérite que le groupe passe dans un tel endroit." Le groupe "J'ai eu envie de continuer le groupe car je trouvais que c'était injuste ce qui s'était passé pour Indochine à la fin des années 80 et dans les années 90. Sur les tournées, bien sûr, on voit revenir les anciens fans mais ce n'est pas du tout dans un esprit "retour aux années 80 et RFM Party". On a souvent dit que j'écrivais toujours la même chanson mais de mon côté, j'ai toujours été surpris de voir que ce que j'écrivais à 20 ans, 30 ans, 40 ans, touchait les gens. Dans mes chansons, je parle plutôt des autres que de moi..." La chanson "3e sexe" "C'est une chanson qui est toujours d'actualité. Quand je l'ai écrite, je n'avais aucune prétention, c'était juste un texte sur la tolérance vis-à-vis de toutes les formes de différence. La maison de disques n'en voulait pas, on a insisté pour qu'elle soit sur l'album. Et depuis, il n'y a pas une semaine sans qu'un couple de lesbiennes ou de gays me remercient par rapport à cette chanson. On s'est toujours positionné, même si nous ne sommes pas homos, pour le mariage homo, en faveur de l'adoption pour les couples gays. Ce n'était pas mon but initial mais je suis content si cette chanson change les choses. Le rock change souvent les choses! Je pense qu'on évolue dans le bon sens. Il se passe des choses incroyables, il y a un an par exemple, un peuple suffisant comme les Américains élisait un Noir à la Maison Blanche." Le Japon "J'ai une grande attirance pour ce pays, j'y suis allé deux fois. J'y ai rencontré la dernière fois des filles incroyables qui font des mangas. Un album pourrait sortir au Japon... Mais je suis heureux de ne pas être connu là-bas, ça me donne la possibilité de m'y promener librement". Impôts "On a un gouvernement qui nous parle d'identité nationale et les trois quarts des amis de ce gouvernement sont des exilés fiscaux. Je suis extrêmement choqué par les artistes qui décident de vivre en Suisse. C'est voler l'argent des pauvres, de ceux qui, eux, payent leurs impôts" La publicité "La publicité, le sponsoring par des marques, on refuse tout. Pourtant, vu le prix des places (NDLR 35 euros maxi), ce serait utile pour financer des trucs. Au Stade de France, on est obligé de faire avec les pubs qui sont à l'intérieur du stade. Il y a aussi 3000 places sur lesquelles on n'a pas le contrôle. Mais on va tout faire pour en récupérer pour le public. Je voulais fonctionner avec un tarif unique mais ce n'est pas possible pour des questions techniques, il faut pouvoir canaliser les gens et gérer les espaces". Le meteor tour "Je suis content que le concept de ce concert marche bien: le fait de faire descendre cinq écrans donne l'impression au public de rentrer dans la scène. Techniquement, il y a des projecteurs partout qui diffusent les images avec cinq montages différents. On a retourné beaucoup d'images, même celle de l'intro, avec ce cheval qui arrive. C'est vraiment de l'artisanat, c'est comme ça qu'on a travaillé. Porter une tenue de "poilu" de la Guerre de 14-18, j'ai adoré parce qu'il y a quelque chose de très puissant dans cette image. On est en adéquation complète avec le thème, on y croit." Le rythme "On fait trois concerts par semaine au maximum. Après, c'est trop, c'est de l'abattage. Jouer deux heures et demi sur scène, c'est beaucoup de pression, c'est fatigant. D'ailleurs, je suis fatigué. D'autant que 25 dates nous attendent. Mais on a terminé l'album en novembre 2008 et on a attendu un an avant d'être sur scène, on en avait très envie. Alors, il faut dormir, faire du sport, boire de l'eau, prendre des vitamines. Vous n'imaginez pas combien mon quotidien est banal... Mais je m'amuse beaucoup sur cette tournée, je pense que je n'avais jamais pris autant de plaisir". http://www.laprovence.com/article/spectacles/nicola-sirkis-se-confie-a-ses-fans
| |
|
|
|
|
|
|
|
Édition du samedi 14 novembre 2009 Indochine « Dans nos concerts, tout est encore possible »
15/11/2009 22:46
Le groupe se produit demain dans un Zénith de Montpellier complet. Son leader Nicola Sirkis évoque le succès après son concert marseillais Vous sembliez ému par l'accueil du public à Marseille. Est-ce la même chose tous les soirs ? Nicola Sirkis : C'est la première tournée où je suis ému tous les soirs mais c'est vrai que les Marseillais m'ont fait pleurer sur 3e sexe. Depuis peu, il se passe quelque chose pour nous dans le sud alors que nous sommes plutôt un groupe du nord. Pour la première fois, les concerts y sont complets, par exemple à Montpellier. Le "Alice & June Tour" fut un moment fort pour Indochine. Ce "Meteor Tour" l'est-il aussi ? Le "Alice & June Tour", qui a réuni 600 000 personnes, est la tournée qui nous a donné envie de continuer et de faire le Stade de France (le 26 juin 2010 pour les 30 ans du groupe, c'est complet, NDLR). Mais ce "Meteor Tour" prend une autre dimension avec les cinq écrans qui rentrent dans la salle et intègrent le public à notre univers. Vous abordez sur l'album et sur scène des thèmes peu évidents, la séparation et l'absence, sous l'angle du soldat parti au front. Pourquoi ce choix ? C'est né d'une visite à la Biennale de Venise et de la lettre de rupture que Sophie Calle y exposait. Histoire est un thème difficile à aborder pour un groupe de rock. Mais, alors que notre société subit une crise économique basée sur le mensonge, les gens s'intéressent beaucoup à l'Histoire parce qu'ils savant qu'elle ne ment pas. C'est parfois dur mais le concert se termine par la Libération, donc par une communion festive. Vous aimez vous qualifier de "groupe dissident". Pourquoi ? Parce qu'on a une éthique et une déontologie. Je ne suis pas là pour m'enrichir et m'acheter un yacht de plus (les places de concert en province sont limitées à 35 €, NDLR). Je n'oublie aussi jamais de faire passer des messages, que ce soit contre la loi Hadopi ou pour le mariage des homosexuels. La scène est le seul moment de liberté totale qu'il nous reste, alors que tout est de plus en plus interdit et contrôlé. Dans nos concerts, tout est encore possible. Il y a eu le départ de Dominique Nicolas, le passage à vide des années 90, la mort de frère en 1999... Avez-vous un jour douté de l'avenir d'Indochine ? Si je doute toujours de moi, je ne doute jamais de ce groupe. Et dans les pires moments, c'est la scène qui m'a donné envie de continuer. Trois générations de fans, c'est irrationnel dans le rock. Je suis donc aussi fier de moi que de ce public qui a continué de nous suivre alors que le groupe était vilipendé. Avec quels titres prenez-vous le plus de plaisir sur scène ? Les nouveaux : Club Meteor, Little Dolls ou La lettre de métal... Mais je prends aussi toujours plaisir à jouer L'Aventurier, sinon je ne serais pas là. Vous avez eu 50 ans en juin. Vous voyez-vous vieillir comme les Rolling Stones ? Pourquoi pas ! Le sablier ne s'arrêtera pas. Mais pour l'instant, dans ma tête et dans mon corps, je n'ai pas 50 ans. Recueilli par Eric DELHAYE http://www.midilibre.com/articles/2009/11/14/CULTURE-LOISIRS-Dans-nos-concerts-tout-est-encore-possible-997384.php5
| |
|
|
|
|