| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://indo60.vip-blog.com


LA REPUBLIQUE DES METEOR DE INDOCHINE
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

LA REPUBLIQUE DES METEOR DE INDOCHINE

VIP-Blog de indo60
  • 507 articles publiés
  • 858 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 29/04/2009 18:15
    Modifié : 08/03/2010 12:14

    Fille (33 ans)
    Origine : 60
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ CREATION INDOCHINE ] [ CD DVD INDOCHINE ]

    INDOCHINE La république de l'éclectisme

    16/05/2009 15:09



    INDOCHINE La république de l'éclectisme
    Plus sombre, plus «éclectique», moins rock, moins électro, La république des météors aurait pu rebuter les fans d'Indochine. Mais à la grande joie de ses musiciens, «le public a pris l'album comme il fallait le prendre».

    Et comment fallait-il le prendre, ce onzième de la formation française, qui est sorti mardi dernier en Amérique? La question fait rire le guitariste et réalisateur Olivier Gérard (alias Oli de Sat).

    «C'est une bonne question. Certains fans auraient pu être déçus parce qu'il sonne moins rock qu'Alice et June ou peut-être qu'il est moins électro. Ils auraient pu être heurtés du fait qu'on se soit attardé sur les mélodies, sur le son de voix de Nicolas (Sirkis), sur des instruments plus acoustiques. Finalement, ça leur plaît. On a toujours peur qu'il soit mal interprété», signale Gérard, qui avoue aimer l'éclectisme du nouvel opus.

    «Je retrouve le côté éclectique que je pouvais retrouver quand j'étais fan d'Indochine et que j'écoutais leurs albums (il a rejoint le groupe il y a dix ans). J'écoutais Indochine parce que chez les autres groupes, je trouvais qu'il y avait le même son de batterie, le même son de guitare, le même son de basse.»

    «Sur La république des météors, les titres sont vraiment éclectiques et ils se rejoignent par les textes de Nicolas. Je suis content du son de sa voix, de sa manière de chanter. Il y a des titres que je pensais moins possible pour Indochine, comme Le grand soir, qui a un peu d'acoustique.»

    SEIZE TITRES

    Mais il n'y a pas que la qualité, il y a aussi la quantité. Seize chansons sur un album, c'est plutôt fourni.

    «Au départ, c'était clair qu'on ne voulait pas un double album. On voulait dix ou onze titres. On s'est encore trompés. Comme Alice et June, on a fait plusieurs projets. On avait des musiques, mais pas de paroles d'écrites. On en avait trente ou quarante. On a fait des sessions d'écriture, ce qui nous a permis de prendre du recul, d'éliminer certains titres.»

    «Au final, on s'est retrouvé avec dix-huit titres. On s'est dit c'est pas possible, on peut pas faire un double album, il faut faire un choix. Par contre, personne n'avait les mêmes choix. C'est là que nous est venue l'idée d'une édition limitée avec des bonus», dit le guitariste, qui ajoute que la maison de disques a un peu tiqué.

    «On nous disait que, de nos jours, les albums ont dix ou onze morceaux. Mais je pars du principe que pour la même somme d'argent, les gens ont plus de musique. Alors, je vois pas où est le problème.»

    FANS FIDÈLES

    Belle façon, du même souffle, de redonner à des fans qui sont d'une fidélité proverbiale.

    «La question qui revient sans cesse, c'est: comment ça se fait que vous avez un public comme ça? L'explication, on l'a pas. Par contre, on les remercie tous les jours. C'est magique de voir qu'ils sont là, qu'ils défendent le groupe, le soutiennent, qu'ils s'entraident entre eux pour venir aux concerts. Sur les quatre-vingts dates de tournée, le premier rang sera toujours le même parce qu'ils prennent leurs jours de congé en fonction de nos dates. C'est incroyable!

    «Il y a deux, voire trois générations de fans. Soit que ce sont des parents qui ont «contaminé » leurs enfants, soit c'est l'inverse, ce sont les ados qui font découvrir Indochine à leurs parents», termine Olivier Gérard.

    Rêver les yeux ouverts

    Dix ans après avoir joint les rangs du groupe qu'il adulait dans son enfance, Olivier Gérard a toujours la tête dans les nuages.

    Celui qui est surnommé Oli de Sat a d'abord fait la pochette d'un simple avant de participer à la composition de Paradize, au début des années 2000. Depuis, tout s'est précipité et le voilà à la réalisation de La république des météors.

    «Quand je suis arrivé dans le groupe, je n'avais jamais fait aucun concert, ni joué dans un mariage ou devant des amis. Mon premier concert, c'était une petite salle de Montmartre. Dans la même tournée, on a fait l'Olympia, le Zénith, Bercy. Dans un an et demi, c'est le stade de France. J'aurais jamais pu imaginer une chose pareille.»

    À propos de tournée, Indochine prendra la route à la mi-octobre pour une tournée qui les mènera un peu partout en Europe. Les verra-t-on au Canada?

    «C'est en discussion. Apparemment, il y a eu un accueil plus que chaleureux du premier extrait (Little Dolls). On était venus pour les FrancoFolies, il y a deux ou trois ans, et c'est toujours des concerts exceptionnels, on adore venir au Canada, alors je pense qu'on va tout faire pour revenir.»


    coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (27/06/2016 11:40) :

    J’adore vraiment ce que vous faites, bravo !!! Merci bien de partager avec nous cet article. voyance par mail gratuite

    http://coeurdorizon.vip-blog.com/




    Paru le 2009-03-20 13:40:00 | 31 lectures

    16/05/2009 15:08



     Paru le 2009-03-20 13:40:00 | 31 lectures
    Alors qu' Indochine vient de sortir son nouvel album, La République des Meteors, le groupe propose à ses fans de réaliser le clip d'un de leurs titres. Alors à vos caméras !

    Envie de fidéliser leurs fans ou manque d'inspiration ? Peu importe, Indochine fait appel à vous et à vos talents.

    Sur son site officiel, le groupe propose à son public de choisir un des titres de La République des Meteors afin d'en réaliser le clip. Une fois achevé, vous n'aurez plus qu'à le poster sur Youtube ou sur le MySpace d'Indochine.

    L'auteur de la meilleure vidéo deviendra le réalisateur officiel du prochain clip d'Indochine, la classe !

    En attendant ce petit bijou, (re)trouvez celui de Little Dolls (et trouvez l'inspiration ?)


    coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (27/06/2016 11:42) :

    J’adore vraiment ce que vous faites je me demande comment j'ai pu rater votre blog voyance par mail

    http://coeurdorizon.vip-blog.com/




    Interview Nicola Sirkis et Boris Jardel

    16/05/2009 15:07



     Interview Nicola Sirkis et Boris Jardel
    Pour la sortie de l'album "La république des météors", Zikeo.com s'est entretenu avec Nicola Sirkis et Boris Jardel pour une explication en tête à tête.

    indochine-itw.jpgL'album "La république des météors" vient de sortir. Ça a été un album simple, compliqué, difficile, facile à réaliser ?
    Ça n'a pas été si difficile que ça. Ça a été un album plus angoissant pour moi parce que c'est la première fois que j'arrivais aux cessions d'écriture sans avoir aucune idée, aucun concept, je ne savais pas bien de quoi j'allais parler. Au niveau musical, avec le groupe, on avait la tentation d'essayer tout ce qu'on voulait découvrir et tenter comme expériences. Musicalement c'est allé très vite et on a été prolixe puisqu'on a fait une quarantaine de projets. J'ai eu une sorte d'angoisse. J'ai détesté l'écriture parce qu'à chaque fois qu'on avançait il manquait quelque chose. J'ai fait un break à un moment donné, j'avais besoin de m'aérer et de prendre de la distance, vivre un peu, lire, écrire, voyager. Ce n'est pas difficile de faire un album, c'est génial. Mais on est assez exigeant avec nous même, on ne veut pas juste sortir un album de plus. Chaque album est pris comme un premier album pour moi. C'est un investissement assez fort, et même pesant. Mais c'est génial.

    L'album s'appelle "La république des météors". Est-ce que vous pouvez nous expliquer le titre ?
    C'est difficile d'expliquer un titre, surtout celui là. Ça remonte au livre de Michel Tournier, "Les météores", que j'ai lu à 16-17 ans. C'est un livre qui m'avait marqué et je suis retombé dessus il y a quelques mois. Un jour, on était en train de finir l'album et quelqu'un m'a demandé : « comment tu pourrais résumer ce que vous êtes en train de faire ? ». Justement, ce n'est pas résumable. J'ai l'impression que cet album va arriver comme un météore, assez vite. Il va éclater dans tous les sens, parce qu'il y a des morceaux qui partent dans tous les sens. C'est l'album qui regroupe toutes les influences les plus importantes de notre vie musicale, artistique, littéraire, sociale, historique... « La république des météors » est la république d'Indochine, mais c'est aussi notre leçon de vie. Apparemment, c'est aussi une leçon de vie pour beaucoup de gens. Sur cette pochette, il y a à la fois des personnages illustres et anonymes, mais qui ont laissé des traces, qui ont vécu des choses assez bouleversantes et qui ont crée des choses assez bouleversantes. On est dans un monde qui va trop vite. C'est ce qui m'intéresse. "La république des météors" est une république dans laquelle on est loin d'être dupe. On en fait parti mais de loin.

    Justement c'est la première fois qu'on peut lire un message politique explicite dans un album d'Indochine. "On sera républicain de loin". C'est vraiment politique ou c'est juste pour la beauté de la phrase ?
    C'est d'abord pour la beauté. C'est pour la rime. J'étais content d'avoir trouvé cette rime, « républicain de loin ». On a fait plusieurs trucs politiques, « Dissidence politique, « Les tsars »... On est républicain de loin parce qu'on n'est pas dupe des mensonges des gens qui fabriquent ces républiques et qui les gèrent. Ça peut être la république française ou les autres, la république philosophique, une république des mots, des films. Ça n'a pas qu'un sens politique. Ce qui pourrait résumer la crise financière dans laquelle on est, c'est le mensonge. Des gens ont menti à d'autres ou ont menti à tout le monde en voulant arnaquer les uns et les autres. Tout est basé là dessus. A l'école, on m'a toujours appris que le mensonge tue. Aujourd'hui, le mensonge tue encore plus. Il est surtout en train de faire une sorte de complexe social qui n'est pas favorable à ça. Les gens s'en rendent compte parce qu'on ne peut plus mentir impunément aujourd'hui. Grace à l'information éparpillée, tout le monde a accès à tout et n'importe quoi. On peut toujours retrouver le discours d'un Président de la République qui dit ça un jour et qui se contredit le lendemain. Il n'y a plus de repère.

    Vous parlez de république. Est-ce que Indochine est une démocratie, dans le fonctionnement du groupe ?
    C'est une très bonne question. Je n'ai pas la sensation d'avoir affaire à un dictateur. Je pense que c'est une démocratie. Après il y a peut être un chef d'Etat mais c'est quelque chose qui est bien vécu dans le groupe. Il n'y a pas de problème d'égo par rapport à ça. Tout le monde peut dire et faire ce qu'il a envie. Après, on est tous dans le même bateau et on va tous dans la même direction. On s'engueule comme dans tous les groupes ou dans tous les couples.

    Sur cet album il y a la chanson « Playboy », une chanson à la première personne, dans laquelle vous dites des choses qu'on a l'impression n'avoir jamais entendues à propos de vous. Est-ce vraiment vous qui parlez à la première personne ?
    Je suis étonné de toutes les réactions autour de cette chanson. Dans « Troisième sexe », je dis bien « habillé comme ma fiancée, déshabillé comme mon fiancé ». Peutêtre que je touche au sacré en disant « un jour j'ai essayé les vêtements de ma mère ». J'aurais dû dire les sous vêtements de ma mère... Mais parler de moi, oui et non. C'est surtout une chanson totalement ludique. Je dis bien que je suis « un cas désespéré et désespérant ». Désespérant pour plusieurs choses, je suis prêt à toutes les expériences et j'assume ça. Je suis un cas désespéré d'oser le dire. Mais ça m'amuse de parler de moi. Je dis aussi que j'aime les snuff movies et le sexe. Je n'ai jamais vu de snuff movie. C'est une métaphore pour dire que nous sommes irrationnels. Je dis que je n'aime pas les Français qui habitent en Suisse. C'est désespérant pour la plupart des artistes qui gagnent beaucoup d'argent et qui se disent « de quoi il se mêle ! ». J'assume sans problème. Je pense que je ne suis pas le seul sauf que je le dis. Ce playboy là est salement désabusé.

    th-itw-indochine.jpgIl y a ce duo avec Suzanne de Pravda, Un ange à ma table. Comment s'est fait le travail avec elle ?
    L'envie d'un duo, d'une rencontre avec elle ? Dans « Paradize », J'avais envie d'un duo. J'ai écrit la chanson Un grand secret pour faire un duo. Je voulais vraiment une fille et un garçon parce qu'il y avait une ambigüité, la fille prenant le rôle d'un garçon. Dans "La république des météors", quand l'album a été fini, « Un ange à ma table » était une chanson qu'on avait écartée de l'enregistrement. J'avais 18 textes en chantier, à terminer. J'ai voulu de l'aide de plusieurs personnes. On s'entendait très bien avec Suzanne depuis qu'elle a fait nos premières parties. Je lui ai dit : "Viens avec nous à Bruxelles, on essaiera d'écrire deux ou trois morceaux". Elle avait envie d'écrire. On s'est confronté comme ça sur Go Rimbaud Go. Je lui ai fait écouter Un ange à ma table, elle m'a dit qu'elle aimait bien ce morceau et on a commencé à l'écrire. Elle a commencé à le chantonner donc on s'est mis devant le micro et on a balancé le truc. Ça s'est fait spontanément et ça a été un réel travail à la base au niveau de l'écriture et du chant. C'est pour ça que ça sonne vraiment comme une réponse. C'est un des morceaux les plus bouleversants qu' Indochine ait écrit. Je suis assez content de ça. Sur scène quand on le joue il se passe un truc impressionnant dans la dualité entre l'homme et la femme. Ça peut être perçu comme un dialogue.

    Les prochains concerts de Indochine
    • 06/10 : Indochine à Rouen (Zenith - Rouen) › 35.00 €
    • 06/10 : Indochine à Rouen (Zenith - Rouen) › 35.00 €
    • 06/10 : Indochine à Rouen (Zenith - Rouen) › 35.00 €
    • 06/10 : Indochine à Rouen (Zenith - Rouen) › 35.00 €
    • 06/10 : Indochine à Rouen (Zenith - Rouen) › 35.00 €
    • 09/10 : Indochine à Caen (Le Zenith - Caen) › 35.00 €
    • 09/10 : Indochine à Caen (Le Zenith - Caen) › 35.00 €
    • 09/10 : Indochine à Caen (Le Zenith - Caen) › 35.00 €
    • 09/10 : Indochine à Caen (Le Zenith - Caen) › 35.00 €

    ›› Voir tous les concerts de Indochine
    ›› Voir la fiche de Indochine
    ›› Voir toutes les interviews de Indochine
    ›› Voir toutes les photos de Indochine
    ›› Voir toutes les videos de Indochine


    coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (27/06/2016 11:42) :

    Beau, bon poste. Je viens de tomber sur votre blog et je voulais dire que je l'ai vraiment apprécié la lecture de vos messages blog. voyance gratuite en ligne par mail

    http://coeurdorizon.vip-blog.com/




    Indochine part à la guerre. Confidences

    16/05/2009 15:06



     Indochine part à la guerre. Confidences
    La France les avait enterrés un peu vite. Dans les années 90, écouter Indochine c'était ringard, et les médias bien pensants affirmaient haut et fort que Nicola Sirkis et ses comparses n'étaient plus bons à rien. Il a suffi d'un titre, J'ai demandé à la lune, figurant sur un album, Paradize, pour que la machine soit relancée.

    Depuis lors, chaque album d'Indo est attendu comme le messie par des fans qui n'en finissent plus de se multiplier. Les voilà donc au bord de l'apoplexie, mort d'impatience: La République des Météores sort ce lundi.

    Porté par le single Little Dolls, ce disque copieux (16 titres quand même) moins produit que le précedent (Alice & JUne) et abordant le thème de la rupture sous toutes ses formes sera présenté sur la scène du Stade de France, le 26 mars 2010. Un concert unique pour un groupe qui l'est, et ce, qu'on l'aime ou pas, tout autant.

    Rencontre avec Oli de Sat, qui a rejoint le groupe dont il était admirateur il y a dix ans et qui a réussi à s'y faire une place de choix.

    Il paraît que vous avez eu du mal à vous remettre au travail après la tournée Alice & June...
    Oui, ça a été difficile. On a eu fini de mixer le Alice & June Tour en août 2007 et on est entré en studio en septembre 2007. On pensait faire un break pour se ressourcer. Mais comme le mixage avait été reculé pour cet album-là, on est entré en Normandie, là où on avait composé Alice & June, directement après. On était avec Nicola, tous les deux, perdus. On n'avait pas d'idée, on n'avait pas réfléchi à la couleur de l'album, à un concept. Les premiers moments ont été un peu stressants. On s'est demandé si on allait arriver à recomposer, si ça allait être bien. Apparemment, on y est arrivé!

    Ce manque d'idée, c'est la première fois que ça arrive?
    Oui. Pour Alice & June, Nicola avait déjà cette idée de conte de fée déglingué. Ca le rassurait d'avoir un thème, ne serait-ce que pour ses textes. Là, on a commencé avec rien.

    Et c'est la lettre de rupture de Sophie Calle qui a tout déclenché, pour les textes du moins...
    Oui. Nicola est allé à la biennale de Venise pour l'exposition de Sophie Calle et il était intéressé par une lettre de rupture qu'elle avait reçue. Il s'en est inspiré, il en est venu à aborder le thème des séparations, de ce côté impudique que peut avoir une lettre de rupture. Parallèlement ça, mais je ne sais plus comment c'est venu, on s'est interessé à l'esthétisme de la guerre, plus qu'au côté historique de la chose. Un ami nous a donné une lettre de son grand-père, qu'il avait écrite pendant la guerre à sa famille. C'est devenu La lettre de métal. Et du coup, Nicola est parti sur son thème de la rupture, qui peut être la rupture quand on part à la guerre, ou la rupture amoureuse...

    Il y a plusieurs chansons où Nicola se met à la place d'un soldat envoyé au front.
    Oui, un mec qui partait à la guerre au début du siècle dernier avait de fortes chances de ne jamais rentrer. C'est quand même une rupture avec un autre poids que celles dans les pays riches entre guillemets qui sont des ruptures amoureuses. Il est parti là-dessus.

    Comment avez-vous fonctionné pour la composition?
    Nicola écrit ses textes une fois que les musiques sont faites. Là, il a fait un effort, il a terminé le texte le jour de l'enregistrement des voix. Ce qui est parfois, pas agaçant, mais on a envie de savoir de quoi va parler le texte pour diriger un peu les arrangements. Finalement, ce n'est pas plus mal d'avoir les textes après. Ca évite de rentrer dans le stéréotype de mettre des bruits de guerre parce que ça parle de guerre. Il a besoin de ça et c'est pour ça qu'on s'entend bien. Moi quand je compose, je ne peux pas le faire en piano-voix, j'ai besoin tout de suite de produire un peu. Il y a des arrangements et lui s'en inspire pour des paroles.

    Comment est venu le titre, La République des Météores?
    Il voulait d'abord l'appeler Météore, ensuite République est venu, ensuite République des Météores. L'idée de la pochette était de mettre plein de personnalités, puisque c'est une république, avec des personnes connues ou reconnues du moins pour un certain laps de temps. Dans trois siècles, est-ce que ces personnalités seront toujours là? On ne sait pas. C'était le côté météore, on arrive, chacun avec sa vie, on va marquer l'histoire mais est-ce qu'on va rester pour autant dans les livres d'histoire, ça, c'est autre chose.

    Il y a une photo à l'intérieur de la pochette où Nicola pose nu. Vous pas... Pourquoi pas?
    Simplement parce que je n'ai pas voulu! Après, il ne faut pas se leurrer, quand tu annonces un Stade de France, il faut une idée forte visuellement. Il fallait donc un côté pub. Le Stade de France, les médias commencent à dire que c'est pour les trente ans du groupe alors que ce n'était pas du tout ça. On fait le Stade de France parce qu'on se fait plaisir et c'était pour éviter de rester dans une routine. Même si c'est un métier atypique, quand tu fais une tournée, tu fais des Zénith, tu vas dans les mêmes hôtels. Nicola m'a appelé et m'a dit: si la tournée marche, on est parti pour faire quatre Bercy, à la place, qu'est-ce que tu penses du Stade de France. Je suis d'abord tombé de ma chaise mais pourquoi pas. Pour la tournée Paradize, quand on a annoncé Bercy, tout le monde nous a dit qu'on se la pétait, qu'on ne remplirait jamais. Maintenant, tout le monde le fait: M, Bénabar... Le Stade de France, c'est un challenge, on est motivé. Mais comme on ne voulait pas que tout repose là-dessus, pourquoi pas faire une photo tout ce qu'il y a de plus basique. Nicola m'a dit: moi j'aimerais bien être à poil dans le sens où on fait le Stade de France sans artifices, sans annoncer que c'est la dernière tournée, que c'est les trente ans du groupe, qu'on va se séparer... Et s'est déshabillé qui voulait...

    Il y a beaucoup de nouveaux instruments sur ce disque.
    Nicola disait toujours qu'il aimerait bien avoir la chair de poule quand il écoute les morceaux. Donc quand il m'a dit ça, ça ne pouvait pas être un album surproduit, saturé d'électronique ou... J'ai mis du ukulélé, du bandonéon, des pianos-jouets, des clochettes. Tous les sons ont été beaucoup moins travaillés que sur Alice & June. Même les guitares électriques n'ont pas été retriturées derrière comme ça a été le cas pour Alice et June, qui était vraiment un monstre. Je voulais quelque chose de plus épuré et plus sensoriel.

    Nicola déclare qu'il est bouleversé en écoutant cet album d'Indochine.
    C'est la première fois qu'il écoute un de ses albums, qu'il l'adore. Il trouve qu'il y a beaucoup d'émotions. Moi, je ne l'écoute pas trop. J'en suis sorti il n'y a pas longtemps, je ne suis pas objectif. La plupart des gens trouvent que c'est un album un peu plus adulte et qui serait presque un résumé de toute la carrière d'Indochine.

    Le Stade de France, c'est un one shot ou on peut vous espérer au Stade Roi Baudouin?
    On n'est pas un groupe de stades, on est un groupe d'un Stade. On fait le Stade de France avec certaines conditions, dont notamment le prix des places. On ne voulait pas qu'elles soient excessives. Personne n'a vu de concert au Stade à part moi, j'ai vu Police. Je trouvais justement que le Stade de France ne paraissait pas si démesuré que ça. Je pense qu'Indochine est capable de rendre cet espace-là humain. Avec le public d'Indochine, qui est quand même incroyable, on devrait réussir le pari.

    Parlez-nous un peu de la chanson Republika au refrain qui va faire couler beaucoup d'encre...
    Il y a la fameuse phrase qui dit qu'on est "républicain de loin". Ca rejoint un peu la pochette de l'album à savoir qu'on fait tous partie de ce monde-là. C'est une république, on n'a pas le choix. Après est-ce que ça veut dire qu'on adhère à cette république? Pas forcément. On sait qu'on n'a pas trop le choix de faire partie de cette république-là. Mais par contre, il faut être vigilant, on sait qu'on doit prendre de la distance, ne pas croire tout ce qu'on nous raconte et notamment un certain Président...

    Vous avez enregistré ce disque en partie à Bruxelles, au studio ICP, un passage quasi incontournable pour Indochine désormais.
    C'est la famille, quand on y va, on a l'impression d'être chez nous. C'est un studio où on arrive les mains dans les poches, toutes les guitares, les claviers sont là. On adore la Belgique en plus, on est sûrs que des maisons de disque françaises ne vont pas venir en studio pour écouter ce qu'on fait. C'est chouette.

    Il y a quelques semaines, le frère de Nicola publiait un livre dans lequel il écrit qu'Indochine a profité de la mort de Stéphane pour se relancer. Comment Nicola vit-il ça?
    Il n'en parle beaucoup mais c'est abject. Pour lui, ce n'est pas facile... C'est tellement pourri que ça sorte maintenant, à l'anniversaire de la mort de Stéphane, à la sortie du nouvel album... Rien que ça, ça montre qui est le personnage. Moi j'ai une philosophie, c'est plutôt que de rentrer dans la bagarre, de provoquer le conflit, le mieux c'est de l'ignorer. Même si ce n'est pas facile évidemment. Mais je ne peux pas parler au nom de Nicola.

    Les attaques en général, vous les vivez comment? Certains ne sont pas tendres avec Indo.
    Je me souviens d'un article dans le Rock'n'folk, qui était en fait la critique d'un concert mais qui ne parlait pas du concert. C'était ridicule. On ne peut pas plaire à tout le monde. Je suis content d'être dans ce groupe parce qu'il est atypique: on ne va pas aux Restos du coeur, on ne va pas dans les soirées pour avoir des téléphones portables gratos. On a une déontologie. On va dans les émissions où on peut jouer en direct et voilà.

    Vous évoquez Les Enfoirés, on vous a proposé d'y participer?
    Une fois je crois. Mais on n'a pas besoin d'être à la télé et sur TF1 pour ce genre de choses. C'est assez pervers. Les ventes des albums vont aux Restos du Coeur mais est-ce que tous les artistes donnent leurs droits SACEM aux Restos? Je n'en suis pas sûr. C'est un peu nauséabond. Le côté on est tous amis alors que c'est évident que non, tout le monde se tire dans les pattes. Ca pue. Moi qui étais fan et qui suis maintenant de l'autre côté de la barrière, c'est vraiment moche.

    Déborah Laurent


    coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (27/06/2016 11:42) :

    Merci de partager cette information utile! Espérons que vous allez continuer avec le genre de choses que vous faites. voyance gratuite par mail

    http://coeurdorizon.vip-blog.com/




    People Les sorties de disques de la semaine

    16/05/2009 15:05



     People Les sorties de disques de la semaine
    Indochine: "La République des Météors" (Sony/BMG). La carrière d'Indochine est impressionnante. Groupe star dans les années 80, honni dans les années 90, il renaît en 2002 de façon magistrale avec le tube "J'ai demandé à la lune" tiré de l'album "Paradize". Le double opus "Alice et June" et l'énorme tournée enfoncent le clou. Incomparable, la bande emmenée par Nicola Sirkis devrait encore réserver bien des surprises dans les deux ans qui viennent.

    Ce nouveau disque, plus pop que les précédents, est truffé d'influences. La pochette l'annonçait: ballons dirigeables rappelant ceux de Led Zeppelin, portraits de personnalités illustres, clin d'oeil au "Sgt. Pepper" des Beatles.

    Mais les fans ne seront pas dépaysés. La patte Indochine s'entend sur les 16 titres de l'opus: des morceaux de rock affûtés, batterie dense, guitares vives, des trouvailles électroniques et quelques puissantes ballades. La bestialité de la guerre, la séparation, la disparition hantent la plupart des chansons.

    Après le premier single "Little Dolls", d'autres titres sont taillés pour devenir des tubes comme "Go, Rimbaud Go!", l'androgyne et adolescent "Play Boy" ou l'irrésistible "Un ange à ma table" en duo avec Suzanne Combeaud, alias Sue du duo Pravda. Elle fait aussi partie du casting d'auteures féminins avec Gwenaëlle Bouchet, Nathalie Dalain ou encore Elli Medeiros.

    Ce nouveau disque ne devrait pas tarder à figurer en tête des ventes. Il devrait aussi contribuer à transformer le pari fou du groupe: remplir le Stade de France le 26 juin 2010. Avant cela, Indochine partira en tournée en octobre prochain.


    coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (27/06/2016 11:42) :

    Hey grand poste. Je dois apprendre beaucoup de choses de ce poste. Merci d'avoir partagé. voyance gratuite

    http://coeurdorizon.vip-blog.com/




    par ArnCD : Indochine - La république des meteorso Mothra,

    16/05/2009 15:02



      par ArnCD : Indochine - La république des meteorso Mothra,
    Le plus controversé et culte des groupes français sort son onzième album, La république des meteors, accompagné à partir d'octobre d'une tournée quasi sold-out dans l'Hexagone et d'une date pour le Stade de France le 26 juin 2010. Indochine est de retour et risque de faire du bruit.

    Extrêmement rares sont les groupes aux débuts underground et à l'intérêt aléatoire à déchaîner autant de passion près de trente ans après leur formation. Pourtant, et même si le succès n'a pas toujours suivi (durant la totalité des années 90), Indochine a traversé les décennies avec une ligne de conduite artistique exemplaire : au-delà d'être passé par la pop-rockabilly (L'aventurier), la new-wave (Le péril jaune), le rock synthétique des Cure (7000 danses), le rock traditionnel (Un jour dans notre vie), la panoplie fantomatique d'un David Bowie et la pop psychédélique (Wax), le rock gothique (le sublime Dancetaria, pièce maîtresse du groupe), et par un rock industriel novateur et exigeant (Paradize), la bande à Nicola Sirkis peut se vanter d'une publication de disques régulière habituellement agrémentée d'une tournée, affichant complet partout quoi qu'il advienne.

    Résolument surprenant et percutant dans tous les domaines, La république des meteors est un disque hors norme, riche, qui ravira les fans et qui énervera sûrement toujours autant les autres, pour peu qu'ils prennent la peine d'écouter et surtout de comprendre le tout sans idées reçues. Majoritairement bâclés sur Alice & June, les textes de ce nouveau cru transcendent par ce que Nicola Sirkis sait faire de mieux : le double sens évasif noyé dans la poésie. L'Indochine de Wax, Un jour dans notre vie et Dancetaria est (enfin) de retour ! Si le concept de la guerre apparaît souvent de manière explicite, il en masque surtout le message global du conflit, sous toutes les métaphores possibles (Republika, Go Rimbaud go, Union war, Junior song), point d'orgue sur Little Dolls, qui symboliserait autant l'alliance de deux ennemis que l'éloignement d'un couple, dont la jeunesse est morte avec la guerre.

    Afin de mettre en œuvre toute l'ambiguïté requise, Nicola Sirkis semble délibérément utiliser un champ lexical précis : hussard, maréchal, roi, reine, camarade, soldat, et avec parcimonie et pudeur, l'image de Dieu n'éclairant plus aucune utopie. Ces mots ne sont pas choisis au hasard puisque exprimant l'esprit de communauté et non, pour une fois, d'individualisme. Et c'est là que contrairement aux apparences, Indochine livre finalement son premier grand message d'espoir, de solidarité, en invoquant au rassemblement des troupes. Dans cet esprit, il n'est plus étonnant de constater que les duos vocaux ne s'opèrent qu'avec des personnalités féminines (Suzanne de Pravda et Gwen de Madinkà). La guerre n'est jamais finie, mais souvent oubliée : les hommes redoublent de solidarité (et d'humanité) seulement en période de crise paroxysmale.

    En second plan, La république des meteors se savoure telle une rétrospective aboutie d'une carrière marginale et inimitable, celle d'Indochine, paradoxalement peu connue par le public, à l'exception de standards (3e sexe, L'aventurier, J'ai demandé à la lune) ne démontrant aucunement le potentiel du groupe. Ici, tout s'y mentionne : la new wave et les clins d'œil asiatiques du début des années 80 (Je t'aime tant, l'intro de Little Dolls, le final de Republika), la jeunesse de Wax (Play boy, Junior song), l'obscurité et les mélodies de Dancetaria (Le lac, Un ange à ma table, Bye bye Valentine), l'ultime adieu au rock industriel de Paradize (le noisy Go, Rimbaud go !). Le tout agrémenté d'une pop rétro, mélangée au ukulélé, au piano, aux cordes et à l'accordéon (Le grand soir, Union war, La lettre de métal), et de l'ovni flirtant avec l'électroclash Les aubes sont mortes, écrit par Chloé Delaume. Fourmilière de tubes au sens le plus noble du terme (Le dernier jour, final à double tranchant mais victorieux), cet album est un évènement majeur et, disons-le, complètement inattendu tant une évolution musicale logique après Paradize et Alice & June ne présageait rien de bien croustillant... Parmi les bonus du deuxième cd, remarquons Mexicane syndicate aux accents irlandais, rafraîchissants, évoquant de manière assez directe un problème social plus que jamais d'actualité, ainsi que la reprise glam et sexy de Dead or alive, You spin me round, dansante à souhait, et surtout We are the young, hymne désabusé par excellence sous des allures de Morphine.

    Dans l'ensemble, une seule ombre au tableau : un L World franchement simplet sur les paroles, donnant à la musique (pourtant réussie) un côté juvénile vite agaçant ; un j-rock comme tout droit sorti d'un manga. On pourrait également stipuler que l'emploi étonnamment hors sujet du mot « sexe » dans La lettre de métal, témoignage poignant d'un père absent à son fils (voué à grandir malgré tout), parait plutôt incongru...

    Permettons-nous de contredire Nicola Sirkis, qui aura présenté le nouvel opus de son groupe comme plus tourné vers la pop et l'électro ; il n'en est finalement pas grand-chose. Indochine, c'est du rock, aux influences multiples. Mais du rock qui se moque complètement d'être précédé d'une quelconque étiquette pour faire classe au pays des bobos. Et puis, en trente ans de carrière, Indochine n'a plus rien à prouver, et encore moins sa crédibilité : cette pluie de météorites en marque bien la preuve.
    — -
    En savoir +

    Indochine, La république des meteors, 16 titres + 1 caché, chez Jive


    coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (27/06/2016 11:42) :

    Super blog, j'adore vos articles et reportages, bonne continuation. telephone gay

    http://coeurdorizon.vip-blog.com/




    Début | Page précédente | 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact indo60 ]

    © VIP Blog - Signaler un abus