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LA REPUBLIQUE DES METEOR DE INDOCHINE
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LA REPUBLIQUE DES METEOR DE INDOCHINE

VIP-Blog de indo60
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  • Créé le : 29/04/2009 18:15
    Modifié : 08/03/2010 12:14

    Fille (33 ans)
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    [ CREATION INDOCHINE ] [ CD DVD INDOCHINE ]

    Indochine part à la guerre. Confidences

    16/05/2009 15:06



     Indochine part à la guerre. Confidences
    La France les avait enterrés un peu vite. Dans les années 90, écouter Indochine c'était ringard, et les médias bien pensants affirmaient haut et fort que Nicola Sirkis et ses comparses n'étaient plus bons à rien. Il a suffi d'un titre, J'ai demandé à la lune, figurant sur un album, Paradize, pour que la machine soit relancée.

    Depuis lors, chaque album d'Indo est attendu comme le messie par des fans qui n'en finissent plus de se multiplier. Les voilà donc au bord de l'apoplexie, mort d'impatience: La République des Météores sort ce lundi.

    Porté par le single Little Dolls, ce disque copieux (16 titres quand même) moins produit que le précedent (Alice & JUne) et abordant le thème de la rupture sous toutes ses formes sera présenté sur la scène du Stade de France, le 26 mars 2010. Un concert unique pour un groupe qui l'est, et ce, qu'on l'aime ou pas, tout autant.

    Rencontre avec Oli de Sat, qui a rejoint le groupe dont il était admirateur il y a dix ans et qui a réussi à s'y faire une place de choix.

    Il paraît que vous avez eu du mal à vous remettre au travail après la tournée Alice & June...
    Oui, ça a été difficile. On a eu fini de mixer le Alice & June Tour en août 2007 et on est entré en studio en septembre 2007. On pensait faire un break pour se ressourcer. Mais comme le mixage avait été reculé pour cet album-là, on est entré en Normandie, là où on avait composé Alice & June, directement après. On était avec Nicola, tous les deux, perdus. On n'avait pas d'idée, on n'avait pas réfléchi à la couleur de l'album, à un concept. Les premiers moments ont été un peu stressants. On s'est demandé si on allait arriver à recomposer, si ça allait être bien. Apparemment, on y est arrivé!

    Ce manque d'idée, c'est la première fois que ça arrive?
    Oui. Pour Alice & June, Nicola avait déjà cette idée de conte de fée déglingué. Ca le rassurait d'avoir un thème, ne serait-ce que pour ses textes. Là, on a commencé avec rien.

    Et c'est la lettre de rupture de Sophie Calle qui a tout déclenché, pour les textes du moins...
    Oui. Nicola est allé à la biennale de Venise pour l'exposition de Sophie Calle et il était intéressé par une lettre de rupture qu'elle avait reçue. Il s'en est inspiré, il en est venu à aborder le thème des séparations, de ce côté impudique que peut avoir une lettre de rupture. Parallèlement ça, mais je ne sais plus comment c'est venu, on s'est interessé à l'esthétisme de la guerre, plus qu'au côté historique de la chose. Un ami nous a donné une lettre de son grand-père, qu'il avait écrite pendant la guerre à sa famille. C'est devenu La lettre de métal. Et du coup, Nicola est parti sur son thème de la rupture, qui peut être la rupture quand on part à la guerre, ou la rupture amoureuse...

    Il y a plusieurs chansons où Nicola se met à la place d'un soldat envoyé au front.
    Oui, un mec qui partait à la guerre au début du siècle dernier avait de fortes chances de ne jamais rentrer. C'est quand même une rupture avec un autre poids que celles dans les pays riches entre guillemets qui sont des ruptures amoureuses. Il est parti là-dessus.

    Comment avez-vous fonctionné pour la composition?
    Nicola écrit ses textes une fois que les musiques sont faites. Là, il a fait un effort, il a terminé le texte le jour de l'enregistrement des voix. Ce qui est parfois, pas agaçant, mais on a envie de savoir de quoi va parler le texte pour diriger un peu les arrangements. Finalement, ce n'est pas plus mal d'avoir les textes après. Ca évite de rentrer dans le stéréotype de mettre des bruits de guerre parce que ça parle de guerre. Il a besoin de ça et c'est pour ça qu'on s'entend bien. Moi quand je compose, je ne peux pas le faire en piano-voix, j'ai besoin tout de suite de produire un peu. Il y a des arrangements et lui s'en inspire pour des paroles.

    Comment est venu le titre, La République des Météores?
    Il voulait d'abord l'appeler Météore, ensuite République est venu, ensuite République des Météores. L'idée de la pochette était de mettre plein de personnalités, puisque c'est une république, avec des personnes connues ou reconnues du moins pour un certain laps de temps. Dans trois siècles, est-ce que ces personnalités seront toujours là? On ne sait pas. C'était le côté météore, on arrive, chacun avec sa vie, on va marquer l'histoire mais est-ce qu'on va rester pour autant dans les livres d'histoire, ça, c'est autre chose.

    Il y a une photo à l'intérieur de la pochette où Nicola pose nu. Vous pas... Pourquoi pas?
    Simplement parce que je n'ai pas voulu! Après, il ne faut pas se leurrer, quand tu annonces un Stade de France, il faut une idée forte visuellement. Il fallait donc un côté pub. Le Stade de France, les médias commencent à dire que c'est pour les trente ans du groupe alors que ce n'était pas du tout ça. On fait le Stade de France parce qu'on se fait plaisir et c'était pour éviter de rester dans une routine. Même si c'est un métier atypique, quand tu fais une tournée, tu fais des Zénith, tu vas dans les mêmes hôtels. Nicola m'a appelé et m'a dit: si la tournée marche, on est parti pour faire quatre Bercy, à la place, qu'est-ce que tu penses du Stade de France. Je suis d'abord tombé de ma chaise mais pourquoi pas. Pour la tournée Paradize, quand on a annoncé Bercy, tout le monde nous a dit qu'on se la pétait, qu'on ne remplirait jamais. Maintenant, tout le monde le fait: M, Bénabar... Le Stade de France, c'est un challenge, on est motivé. Mais comme on ne voulait pas que tout repose là-dessus, pourquoi pas faire une photo tout ce qu'il y a de plus basique. Nicola m'a dit: moi j'aimerais bien être à poil dans le sens où on fait le Stade de France sans artifices, sans annoncer que c'est la dernière tournée, que c'est les trente ans du groupe, qu'on va se séparer... Et s'est déshabillé qui voulait...

    Il y a beaucoup de nouveaux instruments sur ce disque.
    Nicola disait toujours qu'il aimerait bien avoir la chair de poule quand il écoute les morceaux. Donc quand il m'a dit ça, ça ne pouvait pas être un album surproduit, saturé d'électronique ou... J'ai mis du ukulélé, du bandonéon, des pianos-jouets, des clochettes. Tous les sons ont été beaucoup moins travaillés que sur Alice & June. Même les guitares électriques n'ont pas été retriturées derrière comme ça a été le cas pour Alice et June, qui était vraiment un monstre. Je voulais quelque chose de plus épuré et plus sensoriel.

    Nicola déclare qu'il est bouleversé en écoutant cet album d'Indochine.
    C'est la première fois qu'il écoute un de ses albums, qu'il l'adore. Il trouve qu'il y a beaucoup d'émotions. Moi, je ne l'écoute pas trop. J'en suis sorti il n'y a pas longtemps, je ne suis pas objectif. La plupart des gens trouvent que c'est un album un peu plus adulte et qui serait presque un résumé de toute la carrière d'Indochine.

    Le Stade de France, c'est un one shot ou on peut vous espérer au Stade Roi Baudouin?
    On n'est pas un groupe de stades, on est un groupe d'un Stade. On fait le Stade de France avec certaines conditions, dont notamment le prix des places. On ne voulait pas qu'elles soient excessives. Personne n'a vu de concert au Stade à part moi, j'ai vu Police. Je trouvais justement que le Stade de France ne paraissait pas si démesuré que ça. Je pense qu'Indochine est capable de rendre cet espace-là humain. Avec le public d'Indochine, qui est quand même incroyable, on devrait réussir le pari.

    Parlez-nous un peu de la chanson Republika au refrain qui va faire couler beaucoup d'encre...
    Il y a la fameuse phrase qui dit qu'on est "républicain de loin". Ca rejoint un peu la pochette de l'album à savoir qu'on fait tous partie de ce monde-là. C'est une république, on n'a pas le choix. Après est-ce que ça veut dire qu'on adhère à cette république? Pas forcément. On sait qu'on n'a pas trop le choix de faire partie de cette république-là. Mais par contre, il faut être vigilant, on sait qu'on doit prendre de la distance, ne pas croire tout ce qu'on nous raconte et notamment un certain Président...

    Vous avez enregistré ce disque en partie à Bruxelles, au studio ICP, un passage quasi incontournable pour Indochine désormais.
    C'est la famille, quand on y va, on a l'impression d'être chez nous. C'est un studio où on arrive les mains dans les poches, toutes les guitares, les claviers sont là. On adore la Belgique en plus, on est sûrs que des maisons de disque françaises ne vont pas venir en studio pour écouter ce qu'on fait. C'est chouette.

    Il y a quelques semaines, le frère de Nicola publiait un livre dans lequel il écrit qu'Indochine a profité de la mort de Stéphane pour se relancer. Comment Nicola vit-il ça?
    Il n'en parle beaucoup mais c'est abject. Pour lui, ce n'est pas facile... C'est tellement pourri que ça sorte maintenant, à l'anniversaire de la mort de Stéphane, à la sortie du nouvel album... Rien que ça, ça montre qui est le personnage. Moi j'ai une philosophie, c'est plutôt que de rentrer dans la bagarre, de provoquer le conflit, le mieux c'est de l'ignorer. Même si ce n'est pas facile évidemment. Mais je ne peux pas parler au nom de Nicola.

    Les attaques en général, vous les vivez comment? Certains ne sont pas tendres avec Indo.
    Je me souviens d'un article dans le Rock'n'folk, qui était en fait la critique d'un concert mais qui ne parlait pas du concert. C'était ridicule. On ne peut pas plaire à tout le monde. Je suis content d'être dans ce groupe parce qu'il est atypique: on ne va pas aux Restos du coeur, on ne va pas dans les soirées pour avoir des téléphones portables gratos. On a une déontologie. On va dans les émissions où on peut jouer en direct et voilà.

    Vous évoquez Les Enfoirés, on vous a proposé d'y participer?
    Une fois je crois. Mais on n'a pas besoin d'être à la télé et sur TF1 pour ce genre de choses. C'est assez pervers. Les ventes des albums vont aux Restos du Coeur mais est-ce que tous les artistes donnent leurs droits SACEM aux Restos? Je n'en suis pas sûr. C'est un peu nauséabond. Le côté on est tous amis alors que c'est évident que non, tout le monde se tire dans les pattes. Ca pue. Moi qui étais fan et qui suis maintenant de l'autre côté de la barrière, c'est vraiment moche.

    Déborah Laurent


    coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (27/06/2016 11:42) :

    Merci de partager cette information utile! Espérons que vous allez continuer avec le genre de choses que vous faites. voyance gratuite par mail

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