
Plus sombre, plus «éclectique», moins rock, moins électro, La république des météors aurait pu rebuter les fans d'Indochine. Mais à la grande joie de ses musiciens, «le public a pris l'album comme il fallait le prendre».
Et comment fallait-il le prendre, ce onzième de la formation française, qui est sorti mardi dernier en Amérique? La question fait rire le guitariste et réalisateur Olivier Gérard (alias Oli de Sat).
«C'est une bonne question. Certains fans auraient pu être déçus parce qu'il sonne moins rock qu'Alice et June ou peut-être qu'il est moins électro. Ils auraient pu être heurtés du fait qu'on se soit attardé sur les mélodies, sur le son de voix de Nicolas (Sirkis), sur des instruments plus acoustiques. Finalement, ça leur plaît. On a toujours peur qu'il soit mal interprété», signale Gérard, qui avoue aimer l'éclectisme du nouvel opus.
«Je retrouve le côté éclectique que je pouvais retrouver quand j'étais fan d'Indochine et que j'écoutais leurs albums (il a rejoint le groupe il y a dix ans). J'écoutais Indochine parce que chez les autres groupes, je trouvais qu'il y avait le même son de batterie, le même son de guitare, le même son de basse.»
«Sur La république des météors, les titres sont vraiment éclectiques et ils se rejoignent par les textes de Nicolas. Je suis content du son de sa voix, de sa manière de chanter. Il y a des titres que je pensais moins possible pour Indochine, comme Le grand soir, qui a un peu d'acoustique.»
SEIZE TITRES
Mais il n'y a pas que la qualité, il y a aussi la quantité. Seize chansons sur un album, c'est plutôt fourni.
«Au départ, c'était clair qu'on ne voulait pas un double album. On voulait dix ou onze titres. On s'est encore trompés. Comme Alice et June, on a fait plusieurs projets. On avait des musiques, mais pas de paroles d'écrites. On en avait trente ou quarante. On a fait des sessions d'écriture, ce qui nous a permis de prendre du recul, d'éliminer certains titres.»
«Au final, on s'est retrouvé avec dix-huit titres. On s'est dit c'est pas possible, on peut pas faire un double album, il faut faire un choix. Par contre, personne n'avait les mêmes choix. C'est là que nous est venue l'idée d'une édition limitée avec des bonus», dit le guitariste, qui ajoute que la maison de disques a un peu tiqué.
«On nous disait que, de nos jours, les albums ont dix ou onze morceaux. Mais je pars du principe que pour la même somme d'argent, les gens ont plus de musique. Alors, je vois pas où est le problème.»
FANS FIDÈLES
Belle façon, du même souffle, de redonner à des fans qui sont d'une fidélité proverbiale.
«La question qui revient sans cesse, c'est: comment ça se fait que vous avez un public comme ça? L'explication, on l'a pas. Par contre, on les remercie tous les jours. C'est magique de voir qu'ils sont là, qu'ils défendent le groupe, le soutiennent, qu'ils s'entraident entre eux pour venir aux concerts. Sur les quatre-vingts dates de tournée, le premier rang sera toujours le même parce qu'ils prennent leurs jours de congé en fonction de nos dates. C'est incroyable!
«Il y a deux, voire trois générations de fans. Soit que ce sont des parents qui ont «contaminé » leurs enfants, soit c'est l'inverse, ce sont les ados qui font découvrir Indochine à leurs parents», termine Olivier Gérard.
Rêver les yeux ouverts
Dix ans après avoir joint les rangs du groupe qu'il adulait dans son enfance, Olivier Gérard a toujours la tête dans les nuages.
Celui qui est surnommé Oli de Sat a d'abord fait la pochette d'un simple avant de participer à la composition de Paradize, au début des années 2000. Depuis, tout s'est précipité et le voilà à la réalisation de La république des météors.
«Quand je suis arrivé dans le groupe, je n'avais jamais fait aucun concert, ni joué dans un mariage ou devant des amis. Mon premier concert, c'était une petite salle de Montmartre. Dans la même tournée, on a fait l'Olympia, le Zénith, Bercy. Dans un an et demi, c'est le stade de France. J'aurais jamais pu imaginer une chose pareille.»
À propos de tournée, Indochine prendra la route à la mi-octobre pour une tournée qui les mènera un peu partout en Europe. Les verra-t-on au Canada?
«C'est en discussion. Apparemment, il y a eu un accueil plus que chaleureux du premier extrait (Little Dolls). On était venus pour les FrancoFolies, il y a deux ou trois ans, et c'est toujours des concerts exceptionnels, on adore venir au Canada, alors je pense qu'on va tout faire pour revenir.»
Et comment fallait-il le prendre, ce onzième de la formation française, qui est sorti mardi dernier en Amérique? La question fait rire le guitariste et réalisateur Olivier Gérard (alias Oli de Sat).
«C'est une bonne question. Certains fans auraient pu être déçus parce qu'il sonne moins rock qu'Alice et June ou peut-être qu'il est moins électro. Ils auraient pu être heurtés du fait qu'on se soit attardé sur les mélodies, sur le son de voix de Nicolas (Sirkis), sur des instruments plus acoustiques. Finalement, ça leur plaît. On a toujours peur qu'il soit mal interprété», signale Gérard, qui avoue aimer l'éclectisme du nouvel opus.
«Je retrouve le côté éclectique que je pouvais retrouver quand j'étais fan d'Indochine et que j'écoutais leurs albums (il a rejoint le groupe il y a dix ans). J'écoutais Indochine parce que chez les autres groupes, je trouvais qu'il y avait le même son de batterie, le même son de guitare, le même son de basse.»
«Sur La république des météors, les titres sont vraiment éclectiques et ils se rejoignent par les textes de Nicolas. Je suis content du son de sa voix, de sa manière de chanter. Il y a des titres que je pensais moins possible pour Indochine, comme Le grand soir, qui a un peu d'acoustique.»
SEIZE TITRES
Mais il n'y a pas que la qualité, il y a aussi la quantité. Seize chansons sur un album, c'est plutôt fourni.
«Au départ, c'était clair qu'on ne voulait pas un double album. On voulait dix ou onze titres. On s'est encore trompés. Comme Alice et June, on a fait plusieurs projets. On avait des musiques, mais pas de paroles d'écrites. On en avait trente ou quarante. On a fait des sessions d'écriture, ce qui nous a permis de prendre du recul, d'éliminer certains titres.»
«Au final, on s'est retrouvé avec dix-huit titres. On s'est dit c'est pas possible, on peut pas faire un double album, il faut faire un choix. Par contre, personne n'avait les mêmes choix. C'est là que nous est venue l'idée d'une édition limitée avec des bonus», dit le guitariste, qui ajoute que la maison de disques a un peu tiqué.
«On nous disait que, de nos jours, les albums ont dix ou onze morceaux. Mais je pars du principe que pour la même somme d'argent, les gens ont plus de musique. Alors, je vois pas où est le problème.»
FANS FIDÈLES
Belle façon, du même souffle, de redonner à des fans qui sont d'une fidélité proverbiale.
«La question qui revient sans cesse, c'est: comment ça se fait que vous avez un public comme ça? L'explication, on l'a pas. Par contre, on les remercie tous les jours. C'est magique de voir qu'ils sont là, qu'ils défendent le groupe, le soutiennent, qu'ils s'entraident entre eux pour venir aux concerts. Sur les quatre-vingts dates de tournée, le premier rang sera toujours le même parce qu'ils prennent leurs jours de congé en fonction de nos dates. C'est incroyable!
«Il y a deux, voire trois générations de fans. Soit que ce sont des parents qui ont «contaminé » leurs enfants, soit c'est l'inverse, ce sont les ados qui font découvrir Indochine à leurs parents», termine Olivier Gérard.
Rêver les yeux ouverts
Dix ans après avoir joint les rangs du groupe qu'il adulait dans son enfance, Olivier Gérard a toujours la tête dans les nuages.
Celui qui est surnommé Oli de Sat a d'abord fait la pochette d'un simple avant de participer à la composition de Paradize, au début des années 2000. Depuis, tout s'est précipité et le voilà à la réalisation de La république des météors.
«Quand je suis arrivé dans le groupe, je n'avais jamais fait aucun concert, ni joué dans un mariage ou devant des amis. Mon premier concert, c'était une petite salle de Montmartre. Dans la même tournée, on a fait l'Olympia, le Zénith, Bercy. Dans un an et demi, c'est le stade de France. J'aurais jamais pu imaginer une chose pareille.»
À propos de tournée, Indochine prendra la route à la mi-octobre pour une tournée qui les mènera un peu partout en Europe. Les verra-t-on au Canada?
«C'est en discussion. Apparemment, il y a eu un accueil plus que chaleureux du premier extrait (Little Dolls). On était venus pour les FrancoFolies, il y a deux ou trois ans, et c'est toujours des concerts exceptionnels, on adore venir au Canada, alors je pense qu'on va tout faire pour revenir.»