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Indochine, l'album tant attendu
15/05/2009 22:08
>> Le nouveau Indochine, La République des Météores n'arrive pas sous de bons hospices. Mais l'album risque de pâtir de la sortie du livre du frère aîné de Nicola Sirkis. Christophe Sirkis accuse le leader de groupe d'avoir fait de l'argent sur la mémoire de leur petit frère, Stéphane, mort en 1999. Malgré cette polémique, le onzième opus d'Indochine est un disque riche et travaillé.
Nicola Sirkis avec les musiciens du groupe Indochine. (Yves Bottalico)Nicola Sirkis avec les musiciens du groupe Indochine. (Yves Bottalico) Sur le même sujet
* Alerte sur le royaume d'Indochine * Claire Denamur, princesse chantante * Bashung, bien entendu * U2: Plaisant, profond, sans surprise
Bonne surprise, le onzième album d'Indochine est un disque riche. Et pas seulement de ses seize titres. Riche d'un rock affranchi des trips ados gothiques post-punk, qui font la légende du groupe. Riche de textes qu'on sent personnels et traversés par les thèmes de la rupture, l'absence et l'amour. Et de son esthétique inédite, empruntée à la guerre de 14 et aux soldats de plomb. D'ailleurs, Little Dolls, premier single aux accents pop de La République des Meteors, fait déjà son petit effet avec son clip original : un montage d'images d'archives mêlant horreurs et bonheurs, fiestas et combats. Illustration de la décadence d'une société jonglant avec contrastes et mystifications.
Un résultat qui surprend Nicola Sirkis lui-même. "Sur Paradize et sur Alice & June, dit-il, j'étais arrivé en studio avec des idées précises sur la société perverse, la religion, les contes, les univers des peintres nouveaux surréalistes Mark Ryden et Peter Gronquist. Là, je suis arrivé vierge, je ne voulais pas d'album conceptuel. En fin de compte, c'est peut-être notre album le plus conceptuel."
"Un truc qui arrive très vite, explose, disparaît"
Essoré par la tournée d'Alice & June, le groupe attaque ses nouvelles musiques dès septembre 2007 dans trois lieux chers. D'abord une maisonnette du 13e arrondissement de Paris qui leur sert de temple. "L'endroit a de bonnes ondes et comme on est un peu mystiques..." Pour l'écriture et les voix, Indochine est aussi un fidèle client de Digital Factory, le domaine de Luc Besson en Normandie. "Un endroit où on peut passer une semaine en vase clos, sans aucune discipline de temps. L'outil est incroyable, sans tape-à-l'oeil." Enfin, il y a le studio ICP de Bruxelles, "notre deuxième famille, le seul studio où tu as tous les vieux instruments imaginables à dispo."
La chimie prend vite. "Musicalement, on savait bien qu'on voulait de l'ukulélé, de l'accordéon." C'est sur ses textes que Nicola, auteur du groupe, se sent d'abord "le cerveau à sec". Il conjure le vide en voyageant à Venise et Berlin, deux capitales d'art contemporain. "A la Biennale de Venise, le pavillon de Sophie Calle m'a subjugué. Partir d'un acte impudique comme une lettre de rupture pour provoquer un événement poétique, chapeau! A Berlin, j'ai vu le film La Chute, sur les derniers jours d'Hitler, et j'ai mis du temps à m'en remettre."
Sans le nommer, Nicola Sirkis laisse entendre que ce disque, plus intime qu'il n'y paraît, a beaucoup à voir avec Stéphane, son vrai jumeau, guitariste d'Indochine, mort en février 1999, d'une hépatite foudroyante. Ensemble, ils ont grandi, joué, partagé l'adrénaline jusqu'à l'irréversible scission. Autant d'émotions qui hantent Junior Song, Le Dernier jour, Le Lac ou L. World. Surtout, les météores de sa "république" renvoient au roman de Michel Tournier, Les Météores, sur des jumeaux incestueux.
Appel à l'histoire
Nicola Sirkis évoque plutôt les figures historiques qui se bousculent sur la pochette du disque (Mao, Staline, Rimbaud, Sartre, Jacques Dutronc...), et l'idée de base de ses météores: "Un truc qui arrive très vite, explose, disparaît, à l'image de ceux qui passent à une vitesse incroyable dans la vie, mais y laissent des sentiments très forts."
Alors, sa République des Meteors, qu'est-ce donc? Il répond avec l'obscure chanson Republika: "J'ai écrit cela pour dire qu'on n'est pas dupes. La crise capitaliste et financière est due au mensonge, à l'argent virtuel. On ne peut plus mentir. Le mensonge tue. L'expérience m'a appris que le monde adulte est une cour de récréation impitoyable."
La République des Meteors (Jivepic/SonyBMG), sortie 9 mars. En tournée à partir d'octobre 2009, au Stade de France le 26 juin 2010.
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Nicola Sirkis: «Je suis très déçu de la nature humaine»
15/05/2009 22:07
Indochine sort lundi son 11e album studio, «La République des Météors». Un opus dans lequel Nicola Sirkis, le leader du groupe, se met en avant.
Nicola Sirkis et Indochine seront en tournée dès octobre. (Photo: Y. Bottalico) Info-Box Un album monumental
Quatre ans après «Alice et June», Indochine revient en force avec son onzième album, «La République des Météors», qui promet de cartonner. Introduit par le single «Little Dolls», le CD donne le ton: monumental. «Je voulais que cet album soit bouleversant. C'est la première fois que j'ai la chair de poule en écoutant un disque d'Indochine», a confié Nicola Sirkis. Plus pop que ses prédécesseurs, l'opus comprend 16 tubes potentiels qui raviront chaque génération de fans du groupe de pop-rock français formé en 1980.
– «20minutes.ch». Pourquoi votre nouvel album, «La République des Météors», évoque-t-il des sujets parfois graves?
– Nicola Sirkis. Cet album est une leçon de vie, de sentiments et d'histoire. Certains titres parlent de toutes sortes de ruptures et de leurs conséquences, comme la fin d'une relation amoureuse, la mort de quelqu'un ou des soldats devant quitter leurs proches pour aller faire la guerre. C'est une thématique forte qui m'a intéressé.
– Est-ce à dire que cet opus est mélancolique?
– Il y a beaucoup d'émotion dans cet album, mais je ne suis pas quelqu'un de pessimiste. Je suis juste très déçu de la nature humaine. La crise financière actuelle est fondée sur le mensonge. Des gens influents en ont arnaqué d'autres. C'est triste et choquant de subir des erreurs de personnes malhonnêtes.
– Dans la chanson «Play Boy», vous évoquez «les artistes français qui habitent en Suisse».
– Pour moi la musique est sacrée. C'est une émotion qu'on donne aux gens. Je suis donc outré que des chanteurs français connus soient des exilés fiscaux. La France leur a donné la chance d'avoir du succès, et ces artistes ne partagent pas leurs gains avec leur pays. C'est comme une trahison. Mais je n'ai rien contre la Suisse, bien sûr!
– Vous serez à l'Arena de Genève le 28 novembre prochain, et pour la première fois au Stade de France le 26 juin 2010. Le show sera-t-il identique?
– Non. Il sera démultiplié au Stade de France. Dans cette immense enceinte, il se fera en plein air et en plein jour.
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« J'aurais voulu que Nicola arrête le groupe »
15/05/2009 22:07
CHRISTOPHE SIRKIS, 51 ans
Le frère aîné de Nicola Sirkis a vécu les débuts d'Indochine mais n'a jamais fait partie du groupe. Il travaille dans la production audiovisuelle.
Pourquoi avoir écrit ce livre ? Christophe Sirkis. Il y a des choses qui m'ont profondément choqué avant et après la mort de mon petit frère Stéphane. Des choses immorales, égoïstes. Ce n'est pas bon de mentir aux gens, surtout à un public jeune. Au début des années 1990, j'ai découvert que Stéphane, alors guitariste d'Indochine, souffrait d'une terrible dépendance à l'héroïne et que mon autre frère, son jumeau Nicola, ne voulait pas s'en occuper. Stéphane s'était perdu dans cette spirale infernale de la notoriété et n'avait plus qu'un rôle de figurant dans le groupe, alors qu'il avait beaucoup participé au succès d'Indochine.
Ce type de comportement n'est-il pas courant dans un groupe de rock ? Non. J'ai été amené par mon boulot à côtoyer David Bowie, Lou Reed ou Iggy Pop. Je n'ai pas eu l'impression que ça se passait comme ça. C'est vrai qu'il existe dans le public une fascination pour l'attitude sex, drugs and rock'n'roll. La drogue est aussi une solution pour tuer le trac. C'est finalement imbécile, malsain, dommageable et parfois dramatique. Stéphane était en péril, il avait besoin de l'aide de sa famille. Il y a eu alors une opposition de la part de Nicola.
N'est-il pas difficile de secourir un toxicomane contre son gré ? Ce n'est pas une excuse pour ne rien faire. Je me refuse à dire que quelqu'un doit mourir parce qu'il a un comportement désespéré. J'aurais voulu que Nicola arrête Indochine et que nous payions tous ensemble à Stéphane une thérapie. Ça n'a pas été possible.
Accabler votre frère de graves reproches n'est-il pas un moyen de vous défausser de votre culpabilité ? Je ne me sens pas coupable de sa mort, je me suis juste senti impuissant. Je me sens en revanche responsable de ne pas avoir tapé sur la table. Dans ce livre, j'essaie simplement d'apporter au lecteur le maximum d'informations pour qu'il se fasse une opinion. J'ai la mienne. Quelques semaines après la mort de Stéphane, en 1999, la tournée d'Indochine a démarré et son décès a beaucoup contribué à ce succès. Tout le monde était là, faisait la fête.
N'était-ce pas une façon de faire son deuil ? Pour moi, non. J'ai plutôt ressenti de la part de Nicola comme un appel à la compassion du public.
Ne craignez-vous pas que votre livre soit interprété comme la revanche de quelqu'un resté dans l'ombre alors que son frère est dans la lumière ? Tout le monde ne désire pas forcément l'argent et la notoriété. Je suis guitariste, je n'ai pas fait partie d'Indochine parce que j'avais deux ans de plus que mes frères et que nous n'aimions pas les mêmes musiques. Ça ne m'intéressait pas. J'ai connu ce milieu à travers mon travail pour la télévision. J'ai arrêté tout ça après le décès de Stéphane et je me suis retiré à la campagne. Je vois plus de lumière dans une maîtresse d'école qui fait son boulot que dans quelqu'un qui joue la star sur scène.
Ce livre est en librairie depuis hier alors qu'un nouvel album d'Indochine sort bientôt... Nous vivons dans un monde de communication et je veux que les gens aient accès à ce livre, je ne peux pas me taire. Ce n'est pas un règlement de comptes, c'est ma version de l'histoire telle que je l'ai vécue.
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La famille Indochine se déchire
15/05/2009 22:06
Dans un livre, Christophe Sirkis s'en prend à son frère Nicola, leader du groupe rock. Objet du scandale : son attitude vis-à-vis du troisième frère, Stéphane, mort en 1999.
Ce livre va déranger. En librairie depuis hier, « Starmustang », écrit par Christophe Sirkis, le grand frère du leader d'Indochine, Nicola Sirkis, apporte un éclairage singulier à l'histoire du groupe, à une semaine de la sortie de leur nouvel album « la République des Meteors ». La formation a fait savoir hier par sa maison de disques, Sony Music, qu'« Indochine et Nicola Sirkis ne feront aucun commentaire ». Les accusations portées par l'aîné de la fratrie sont graves : selon lui, Nicola ne serait pas venu au secours de son frère jumeau, Stéphane le guitariste et clavier du groupe , alors qu'il était toxicomane. Après la mort de ce dernier il y a dix ans d'une hépatite foudroyante, il en aurait aussi profité pour relancer la « machine commerciale » Indochine. Interrogé sur le sujet dans « Paris Match » cette semaine, Nicola Sirkis remarque : « Personne ne reproche à Catherine Ringer (NDLR : la chanteuse des Rita Mitsouko, groupe qui a perdu Fred Chichin le 28 novembre 2007), ce que l'on m'a reproché, c'est-à-dire d'avoir continué après la disparition de Stéphane. Etre sur scène après un drame absolu m'a sauvé, mais il vaut mieux être pudique dans la douleur. » Au fil de son récit, Christophe Sirkis ne s'embarrasse pas en revanche de pudeur. Livrant son témoignage sur la passionnante genèse d'Indochine au début des années 1980, il raconte aussi en détail les drames et les tensions émaillant leur histoire familiale, tout en dressant au final un portrait peu flatteur de son frère cadet. Celui qui, depuis trente ans, porte les couleurs du groupe qui se produira le 26 juin 2010 au Stade de France.
Commentaire de tallula (13/06/2014 20:31) :
Je réponds aux 2 textes précédents:pourquoi avoir écrit ce livre? on ne
livre pas en patûre le desespoir/la detresse et parler de l'addiction de
son frère: c'est abject/irrespectueux= cela AURAIT du se regler dans la
sphère privée et familiale: point barre!!!!! Attaquer son frère célèbre
n'as servi a rien, puisse que le Groupe INDOCHINE( qui n'y est pour rien
dans cette histoire) va faire de S de F en 2010 et en 2014. ps: je ne
l'ai pas lu, j'ai lu les critiques.
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Indochine
15/05/2009 22:05
1. " J'aurais voulu que Nicola arrête le groupe " 27/02/2009 CHRISTOPHE SIRKIS, 51 ansLE FRÈRE aîné de Nicola Sirkis a vécu les débuts d'Indochine mais n'a jamais fait partie du groupe... Au début des années 1990, j'ai découvert que Stéphane, alors guitariste d'Indochine, souffrait d'une terrible dépendance à l'héroïne et que mon autre frère, son jumeau Nicola, ne voulait pas s'en occuper...
2. La famille Indochine se déchire 27/02/2009 La famille Indochine se déchire... En librairie depuis hier, " Starmustang ", écrit par Christophe Sirkis, le grand frère du leader d'Indochine, Nicola Sirkis, apporte un éclairage singulier à l'histoire du groupe, à une semaine de la sortie de leur nouvel album " la République des Meteors ". La formation a fait savoir hier par sa maison de disques, Sony Music, qu' Indochine et Nicola Sirkis ne feront aucun commentaire "...
3. La famille Indochine se déchire 27/02/2009 La famille Indochine se déchire... En librairie depuis hier, " Starmustang ", écrit par Christophe Sirkis, le grand frère du leader d'Indochine, Nicola Sirkis, apporte un éclairage singulier à l'histoire du groupe, à une semaine de la sortie de leur nouvel album " la République des Meteors ". La formation a fait savoir hier par sa maison de disques, Sony Music, qu' Indochine et Nicola Sirkis ne feront aucun commentaire "...
4. " J'aurais voulu que Nicola arrête le groupe " 27/02/2009 Le frère aîné de Nicola Sirkis a vécu les débuts d'Indochine mais n'a jamais fait partie du groupe... Au début des années 1990, j'ai découvert que Stéphane, alors guitariste d'Indochine, souffrait d'une terrible dépendance à l'héroïne et que mon autre frère, son jumeau Nicola, ne voulait pas s'en occuper...
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INDOCHINE "METEOR" 20 h FRANCE 2 le 1er Mars 2009
15/05/2009 22:04
INDOCHINE "METEOR" 20 h FRANCE 2 le 1er Mars 2009
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