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indochine-la-chevauchee-heroique.
04/12/2009 20:35
Avec un Nicola Sirkis charismatique et enflammé, Indochine a soulevé hier soir le Zénith de Lille. Deux heures et demie d'un concert scotchant, époustouflant et sur vitaminé. les lecteurs
L'excitation est patente. L'atmosphère survoltée. Une constance avant chaque grand-messe d'Indochine. Décibels et hystérie collective confondus. Le groupe déploie tout son attirail de concert. Cinq écrans surplombent la scène et les images projetées sont en parfaite symbiose avec la musique et les paroles : archives des deux Guerres mondiales, bombardiers, tranchées, jeunes filles en fleurs, pin-up... Quant aux jeux de lumière, ils sont sidérants.
C'est avec Go Rimbaud, go que la formation ouvre les festivités. Elle enchaîne par un Marilyn d'un niveau d'intensité stratosphérique avant de s'attaquer avec une énergie brute aux morceaux du dernier opus (Republika, Little Dolls , Play Boy). Tous les ingrédients qui font la gloire d'Indochine sont mitonnés avec panache et modernité. Le tempo est enlevé, les rythmiques implacables, les textes à multiples entrées, les guitares venimeuses, la batterie martiale. Nicola Sirkis, dopé à l'adrénaline, se déchaîne comme un beau diable. Il faut le voir balayer la scène. Multiplier les poignées de main. Exhorter la foule. Plus figure de proue que jamais, il est estomaquant de brio. Une classe irrésistible. Un magnétisme incroyable qui fait frémir les filles et ragaillardit les garçons. Une empathie totale avec le public. Comme une concession à la tradition, la ballade Le lac est aussi l'occasion de rappeler l'émotion qu'Indochine sait distiller. Quand Les yeux noirs résonnent, les sens sont pris de vertige. Parce qu'ici, les chansons scellent un lien entre passé et présent. Et le groupe d'explorer encore et toujours ses thèmes de prédilection : le sexe, l'amour, l'absence, la disparition et plus récemment la guerre. Le déroulement du show est fracassant, sans temps mort. C'est fort, puissant, tumultueux à souhait. Il y a quelque chose de romanesque dans cette conquête flamboyante, dans cette fatale incapacité à rendre les armes. Entre un Alice & June tonitruant, un Popstitute envoyé à des hauteurs vertigineuses, un Bye Bye Valentine touchant, Indochine décuple les instants de communion. Sans oublier les indémodables Trois nuits par semaine et L'Aventurier toujours aussi fédérateurs. Plus qu'un triomphe, une apothéose.w Retrouvez dans notre édition du dimanche les trois pages spéciales consacrées à Indochine.
Commentaire de coeurdorizon (27/05/2015 13:10) :
Je suis vraiment fière de vous découvrir, votre blog est vraiment super !
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