
À l'occasion du lancement de leur grande tournée française, Nicola Sirkis, leader du groupe Indochine, a accepté de répondre mercredi 7 octobre aux questions d'un journaliste du Monde. Le groupe a eu une carrière incroyable. Après un début fracassant dans les années 80, Indochine a connu une grosse baisse de régime pendant les années 90 avant de renaître aux yeux du grand public au début des années 2000.
Leur dernier album en date, La République des météors, est sorti en mars 2009 et s'est déjà écoulé à plus de 400 000 exemplaires.
Nicola Sirkis revient sur le destin incroyable du groupe : "Nous avons fait des bêtises à nos débuts, en acceptant toutes les formes de promotion. Quand une nouvelle génération de groupes revendicatifs, comme Bérurier noir ou Noir désir, ont déboulé, nous étions les symboles de ce qu'il fallait dégager."
Dans les années 90, le groupe a commencé à changer de visage. De nouvelles générations de fans ont fait leur apparition et leur son s'est considérablement durci. Avec leur single, J'ai demandé à la lune, composé par Mickey 3D, Indochine marque son grand retour sur la scène nationale. En réalité seulement dans les médias car même lorsque le groupe était au plus bas, ses fans ne l'ont jamais abandonné.
Pourtant le groupe revient toujours sur les mêmes thèmes dans ses chansons et Nicola Sirkis ne s'en cache pas : "Un ami m'a dit que j'écrivais toujours la même chanson. C'est vrai que je traîne mes angoisses d'ado encore aujourd'hui. J'ai aussi l'impression que mon écriture évolue. Le thème du dernier album m'a d'abord été inspiré par la lettre de rupture que Sophie Calle présentait à la Biennale de Venise en 2007."
Indochine est aussi l'un des rares groupes à avoir suscité autant de réactions passionnées. Sirkis ne se l'explique pas mais commente : "J'ai toujours eu du mal à comprendre pourquoi il y avait autant de haine, de jalousie, même dans ma propre famille." Concédant seulement qu'il a "la réputation d'être un emmerdeur." Mais quand même !
A ce sujet, son frère Christophe qui a écrit un livre très polémique Starmustang dans lequel il n'épargne pas son frère Nicola - c'est le moins qu'on puisse dire - dont il tient à écrire le nom avec un S à la fin... nous a fait parvenir un droit de réponse qu'il a envoyé au journal Le Monde suite à cet article sur son frère et sur Indochine. Comme on ne veut pas se retrouver à publier ce droit de réponse plus tard, le plus simple est de le publier maintenant...
Je vous saurai gré de bien vouloir communiquer la correspondance suivante à la personne en charge du droit de réponse ainsi qu'au rédacteur en chef responsable de l'édition.
Je suis très étonné que Le Monde et l'un de ses journalistes se fassent le relais d'une campagne de promotion mensongère sur des points que j'ai été obligé de soulever dans un ouvrage publié en février dernier (Starmustang, chez Balland). Votre journal est utilisé pour tenter de dénigrer mon témoignage et mon travail au prétexte d'une "jalousie" que Nicolas Sirkis éprouverait de la part de sa famille. Personne ne peut nier qu'il s'agit une nouvelle fois*, avec l'appui d'un journaliste, d'évoquer mon livre et de lui apposer une étiquette méprisante. C'est une manière indirecte, mais très perceptible, de faire croire au public que le contenu de cet ouvrage est pure invention ou l'objet d'une hypothétique jalousie. Sachez que les faits que je relate sont d'une gravité suffisante pour qu'ils m'aient obligé à en faire état. Me taire aurait été me faire complice des comportements et des malveillances que j'analyse précisément dans ce travail biographique.
Pour avoir travaillé quelques années dans une rédaction, je sais que la précaution la plus élémentaire qu'impose la déontologie du journalisme consiste à s'informer et à vérifier les choses quand elles sont évoquées. Je ne comprends pas pourquoi dans le cas présent, les journalistes musicaux s'appliquent à abonder dans le sens du mensonge en évoquant directement ou indirectement cette polémique que l'on ne peut ignorer au sujet des comportements de Nicolas Sirkis avant et après le décès de notre frère Stéphane. Il me semble qu'en prenant le soin de procéder à quelques vérifications, vous constaterez qu'il existe des différences fondamentales entre l'histoire que la promotion souhaite vous voir relayer et la vérité.
Ça, c'est fait ! Continuons sur Nicola (sans S) Sirkis :
Le Monde pose ensuite la question à laquelle tous les artistes aujourd'hui se doivent de répondre : Comment jugez-vous la chute de l'industrie du disque ? Encore une fois, Sirkis répond sans ambages : "Les maisons de disques se sont autodétruites en misant sur le tout-marketing et en créant des émissions comme Star Academy (...) En ce moment, en une semaine, (...) Nous vendons 2000 albums pour 65 000 tentatives de téléchargement illégal." Et Hadopi alors ? "Je suis contre cette loi. Ce ne sont pas les internautes qu'il faut condamner, mais les fournisseurs d'accès qu'il faut faire payer."
http://www.purepeople.com/article/indochine-nicola-sirkis-se-devoile-sans-langue-de-bois-son-frere-fache-avec-lui-repond_a41669/1
Leur dernier album en date, La République des météors, est sorti en mars 2009 et s'est déjà écoulé à plus de 400 000 exemplaires.
Nicola Sirkis revient sur le destin incroyable du groupe : "Nous avons fait des bêtises à nos débuts, en acceptant toutes les formes de promotion. Quand une nouvelle génération de groupes revendicatifs, comme Bérurier noir ou Noir désir, ont déboulé, nous étions les symboles de ce qu'il fallait dégager."
Dans les années 90, le groupe a commencé à changer de visage. De nouvelles générations de fans ont fait leur apparition et leur son s'est considérablement durci. Avec leur single, J'ai demandé à la lune, composé par Mickey 3D, Indochine marque son grand retour sur la scène nationale. En réalité seulement dans les médias car même lorsque le groupe était au plus bas, ses fans ne l'ont jamais abandonné.
Pourtant le groupe revient toujours sur les mêmes thèmes dans ses chansons et Nicola Sirkis ne s'en cache pas : "Un ami m'a dit que j'écrivais toujours la même chanson. C'est vrai que je traîne mes angoisses d'ado encore aujourd'hui. J'ai aussi l'impression que mon écriture évolue. Le thème du dernier album m'a d'abord été inspiré par la lettre de rupture que Sophie Calle présentait à la Biennale de Venise en 2007."
Indochine est aussi l'un des rares groupes à avoir suscité autant de réactions passionnées. Sirkis ne se l'explique pas mais commente : "J'ai toujours eu du mal à comprendre pourquoi il y avait autant de haine, de jalousie, même dans ma propre famille." Concédant seulement qu'il a "la réputation d'être un emmerdeur." Mais quand même !
A ce sujet, son frère Christophe qui a écrit un livre très polémique Starmustang dans lequel il n'épargne pas son frère Nicola - c'est le moins qu'on puisse dire - dont il tient à écrire le nom avec un S à la fin... nous a fait parvenir un droit de réponse qu'il a envoyé au journal Le Monde suite à cet article sur son frère et sur Indochine. Comme on ne veut pas se retrouver à publier ce droit de réponse plus tard, le plus simple est de le publier maintenant...
Je vous saurai gré de bien vouloir communiquer la correspondance suivante à la personne en charge du droit de réponse ainsi qu'au rédacteur en chef responsable de l'édition.
Je suis très étonné que Le Monde et l'un de ses journalistes se fassent le relais d'une campagne de promotion mensongère sur des points que j'ai été obligé de soulever dans un ouvrage publié en février dernier (Starmustang, chez Balland). Votre journal est utilisé pour tenter de dénigrer mon témoignage et mon travail au prétexte d'une "jalousie" que Nicolas Sirkis éprouverait de la part de sa famille. Personne ne peut nier qu'il s'agit une nouvelle fois*, avec l'appui d'un journaliste, d'évoquer mon livre et de lui apposer une étiquette méprisante. C'est une manière indirecte, mais très perceptible, de faire croire au public que le contenu de cet ouvrage est pure invention ou l'objet d'une hypothétique jalousie. Sachez que les faits que je relate sont d'une gravité suffisante pour qu'ils m'aient obligé à en faire état. Me taire aurait été me faire complice des comportements et des malveillances que j'analyse précisément dans ce travail biographique.
Pour avoir travaillé quelques années dans une rédaction, je sais que la précaution la plus élémentaire qu'impose la déontologie du journalisme consiste à s'informer et à vérifier les choses quand elles sont évoquées. Je ne comprends pas pourquoi dans le cas présent, les journalistes musicaux s'appliquent à abonder dans le sens du mensonge en évoquant directement ou indirectement cette polémique que l'on ne peut ignorer au sujet des comportements de Nicolas Sirkis avant et après le décès de notre frère Stéphane. Il me semble qu'en prenant le soin de procéder à quelques vérifications, vous constaterez qu'il existe des différences fondamentales entre l'histoire que la promotion souhaite vous voir relayer et la vérité.
Ça, c'est fait ! Continuons sur Nicola (sans S) Sirkis :
Le Monde pose ensuite la question à laquelle tous les artistes aujourd'hui se doivent de répondre : Comment jugez-vous la chute de l'industrie du disque ? Encore une fois, Sirkis répond sans ambages : "Les maisons de disques se sont autodétruites en misant sur le tout-marketing et en créant des émissions comme Star Academy (...) En ce moment, en une semaine, (...) Nous vendons 2000 albums pour 65 000 tentatives de téléchargement illégal." Et Hadopi alors ? "Je suis contre cette loi. Ce ne sont pas les internautes qu'il faut condamner, mais les fournisseurs d'accès qu'il faut faire payer."
http://www.purepeople.com/article/indochine-nicola-sirkis-se-devoile-sans-langue-de-bois-son-frere-fache-avec-lui-repond_a41669/1