
ON Y ETAIT - La grande messe d'Indochine à l'Olympia
C'était l'heure des retrouvailles hier soir à l'Olympia pour les fans d'Indochine venus en nombre remplir à bloc la salle mythique parisienne. Une date symbolique, un an avant le 26 juin 2010, l'heure du grand défi du Stade de France pour Nicola Sirkis et ses compères. Après une première partie maîtrisée par le groupe Asyl, habitué du genre, la tension était à son comble dans la salle quand un voile noir a été tendu et l'intro de La République des Meteors a sonné. Une longue intro, comme Indochine en a l'habitude, qui fait trépigner d'impatience son public. Le voile noir tombe et c'est parti avec un Electrastar bien à propos pour ces retrouvailles : "Je voudrais te revoir..." Après deux ans et demi d'attente, les fans ont revu Nicola sur scène.
Slim bleu, t-shirt manches courtes sous un petit gilet : pas de tenue de cérémonie mais un look étonnamment décontracté pour Nicola Sirkis. Un style qui finalement allait avec l'ambiance du concert : plutôt intimiste, familial, bref de vraies retrouvailles. Le groupe enchaîne avec Marilyn, toujours de l'album Paradize, puis très vite on passe aux choses sérieuses : le nouvel album avec Republika.Très vite aussi ce sont les deux singles de ce nouvel album qui mettent le feu à la salle : Little Dolls et Play Boy. Pas de doute, les nouveaux morceaux d'Indochine fonctionnent et sont déjà adoptés et repris évidemment en choeur. L'album sera exploité pratiquement en entier, Nicola a même invité Suzanne Combeaud sur scène pour chanter avec lui le duo Un ange à ma table.
Pourtant nous sommes loin d'une simple présentation d'album ! Au bout d'une heure et demie ponctuée essentiellement de République des Meteors et de Paradize, le medley arrive, la reprise "Spin me Round" en tête. Place aux tubes cultes du groupe. Nicola a fait les choses en grand : "Canary Bay", "Des fleurs pour Salinger", "Trois nuits par semaine", "Les Tsars"... Nous n'oublierons pas bien sûr "Miss Paramount", rythmé par une chorégraphie surprenante mais très habituelle pour les fans qui n'hésitent jamais à suivre le grand gourou de la messe. Des gestes appris par coeur depuis des années, chacun sait pertinemment quand il doit lever les bras ou agiter les mains. Pareil évidemment pour les paroles : les tubes s'enchaînent, karaoké géant... c'est si bon de se souvenir. C'est alors qu'a lieu la grosse surprise de la soirée : "pour la première et dernière fois", Nicola nous offre, accompagné d'une guitare acoustique, un tube rare : "Kao Bang". "80% d'entre vous n'étaient pas nés..." En regardant vite autour de soi, on se rend compte qu'il n'a pas tort.
Le groupe ne lésine pas sur l'énergie pour enflammer la salle sur ces morceaux incontournables et le sol de l'Olympia tremble en rythme. Pourtant ce ne sont pas ceux-là qui procurent le plus d'émotion, interprétés de manière plus légère et décontractée. Si émotion il y a eu, c'est bien sur les nouvelles chansons. Le travail du groupe s'est ressenti et l'interprétation de Nicola s'est révélée plus authentique, comme notamment sur "Le Lac".
La soirée se termine sur un géant "L'aventurier" et sous les acclamations de ses fans, Nicola Sirkis, qui n'a eu de cesse de remercier son "putain de public", et qui a avoué être "pétrifié" quelques heures avant, se sent désormais comme à la maison et tente quelques expériences. Comme un très joli "Je t'aime Tant" à la guitare acoustique, et même la chanson cachée de l'album, seul au clavier, accompagné de quelques bourdes assumées.
Même si nous sommes prévenus que "ce concert n'aura rien à voir avec ceux de la tournée", ni celui du Stade de France, et que les nombreux cadeaux ont été offerts "parce que vous avez galérai pour avoir les places", le show est prometteur et annonce une tournée fondamentalement réussie pour le groupe qui, encore une fois, a su imposer ses choix et ses nouvelles évolutions musicales et est parvenu à se faire suivre par son public.
http://musique.premiere.fr/News-Musique/ON-Y-ETAIT-La-grande-messe-d-Indochine-a-l-Olympia/(gid)/1828812
C'était l'heure des retrouvailles hier soir à l'Olympia pour les fans d'Indochine venus en nombre remplir à bloc la salle mythique parisienne. Une date symbolique, un an avant le 26 juin 2010, l'heure du grand défi du Stade de France pour Nicola Sirkis et ses compères. Après une première partie maîtrisée par le groupe Asyl, habitué du genre, la tension était à son comble dans la salle quand un voile noir a été tendu et l'intro de La République des Meteors a sonné. Une longue intro, comme Indochine en a l'habitude, qui fait trépigner d'impatience son public. Le voile noir tombe et c'est parti avec un Electrastar bien à propos pour ces retrouvailles : "Je voudrais te revoir..." Après deux ans et demi d'attente, les fans ont revu Nicola sur scène.
Slim bleu, t-shirt manches courtes sous un petit gilet : pas de tenue de cérémonie mais un look étonnamment décontracté pour Nicola Sirkis. Un style qui finalement allait avec l'ambiance du concert : plutôt intimiste, familial, bref de vraies retrouvailles. Le groupe enchaîne avec Marilyn, toujours de l'album Paradize, puis très vite on passe aux choses sérieuses : le nouvel album avec Republika.Très vite aussi ce sont les deux singles de ce nouvel album qui mettent le feu à la salle : Little Dolls et Play Boy. Pas de doute, les nouveaux morceaux d'Indochine fonctionnent et sont déjà adoptés et repris évidemment en choeur. L'album sera exploité pratiquement en entier, Nicola a même invité Suzanne Combeaud sur scène pour chanter avec lui le duo Un ange à ma table.
Pourtant nous sommes loin d'une simple présentation d'album ! Au bout d'une heure et demie ponctuée essentiellement de République des Meteors et de Paradize, le medley arrive, la reprise "Spin me Round" en tête. Place aux tubes cultes du groupe. Nicola a fait les choses en grand : "Canary Bay", "Des fleurs pour Salinger", "Trois nuits par semaine", "Les Tsars"... Nous n'oublierons pas bien sûr "Miss Paramount", rythmé par une chorégraphie surprenante mais très habituelle pour les fans qui n'hésitent jamais à suivre le grand gourou de la messe. Des gestes appris par coeur depuis des années, chacun sait pertinemment quand il doit lever les bras ou agiter les mains. Pareil évidemment pour les paroles : les tubes s'enchaînent, karaoké géant... c'est si bon de se souvenir. C'est alors qu'a lieu la grosse surprise de la soirée : "pour la première et dernière fois", Nicola nous offre, accompagné d'une guitare acoustique, un tube rare : "Kao Bang". "80% d'entre vous n'étaient pas nés..." En regardant vite autour de soi, on se rend compte qu'il n'a pas tort.
Le groupe ne lésine pas sur l'énergie pour enflammer la salle sur ces morceaux incontournables et le sol de l'Olympia tremble en rythme. Pourtant ce ne sont pas ceux-là qui procurent le plus d'émotion, interprétés de manière plus légère et décontractée. Si émotion il y a eu, c'est bien sur les nouvelles chansons. Le travail du groupe s'est ressenti et l'interprétation de Nicola s'est révélée plus authentique, comme notamment sur "Le Lac".
La soirée se termine sur un géant "L'aventurier" et sous les acclamations de ses fans, Nicola Sirkis, qui n'a eu de cesse de remercier son "putain de public", et qui a avoué être "pétrifié" quelques heures avant, se sent désormais comme à la maison et tente quelques expériences. Comme un très joli "Je t'aime Tant" à la guitare acoustique, et même la chanson cachée de l'album, seul au clavier, accompagné de quelques bourdes assumées.
Même si nous sommes prévenus que "ce concert n'aura rien à voir avec ceux de la tournée", ni celui du Stade de France, et que les nombreux cadeaux ont été offerts "parce que vous avez galérai pour avoir les places", le show est prometteur et annonce une tournée fondamentalement réussie pour le groupe qui, encore une fois, a su imposer ses choix et ses nouvelles évolutions musicales et est parvenu à se faire suivre par son public.
http://musique.premiere.fr/News-Musique/ON-Y-ETAIT-La-grande-messe-d-Indochine-a-l-Olympia/(gid)/1828812