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indochine
12/06/2009 22:17
Nicola Sirkis: «Je suis très déçu de la nature humaine» par Ludovic Jaccard Indochine sort lundi son 11e album studio, «La République des Météors». Un opus dans lequel Nicola Sirkis, le leader du groupe, se met en avant.
Nicola Sirkis et Indochine seront en tournée dès octobre. (Photo: Y. Bottalico)Info-Box Un album monumental
Quatre ans après «Alice et June», Indochine revient en force avec son onzième album, «La République des Météors», qui promet de cartonner. Introduit par le single «Little Dolls», le CD donne le ton: monumental. «Je voulais que cet album soit bouleversant. C'est la première fois que j'ai la chair de poule en écoutant un disque d'Indochine», a confié Nicola Sirkis. Plus pop que ses prédécesseurs, l'opus comprend 16 tubes potentiels qui raviront chaque génération de fans du groupe de pop-rock français formé en 1980.– «20minutes.ch».  Pourquoi votre nouvel album, «La République des Météors», évoque-t-il des sujets parfois graves?
– Nicola Sirkis.  Cet album est une leçon de vie, de sentiments et d'histoire. Certains titres parlent de toutes sortes de ruptures et de leurs conséquences, comme la fin d'une relation amoureuse, la mort de quelqu'un ou des soldats devant quitter leurs proches pour aller faire la guerre. C'est une thématique forte qui m'a intéressé.
– Est-ce à dire que cet opus est mélancolique?
–  Il y a beaucoup d'émotion dans cet album, mais je ne suis pas quelqu'un de pessimiste. Je suis juste très déçu de la nature humaine. La crise financière actuelle est fondée sur le mensonge. Des gens influents en ont arnaqué d'autres. C'est triste et choquant de subir des erreurs de personnes malhonnêtes.
– Dans la chanson «Play Boy», vous évoquez «les artistes français qui habitent en Suisse».
– Pour moi la musique est sacrée. C'est une émotion qu'on donne aux gens. Je suis donc outré que des chanteurs français connus soient des exilés fiscaux. La France leur a donné la chance d'avoir du succès, et ces artistes ne partagent pas leurs gains avec leur pays. C'est comme une trahison. Mais je n'ai rien contre la Suisse, bien sûr!
– Vous serez à l'Arena de Genève le 28 novembre prochain, et pour la première fois au Stade de France le 26 juin 2010. Le show sera-t-il identique?
–  Non. Il sera démultiplié au Stade de France. Dans cette immense enceinte, il se fera en plein air et en plein jour.
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