
Des centaines de fans étaient hier à la Fnac de Bordeaux pour voir leurs idoles Fous d'Indochine
Ils étaient déjà une centaine hier matin à la Fnac de la rue Sainte-Catherine à piaffer d'impatience devant les portes closes. Plus ou moins jeunes, sombrement vêtus et le visage souvent percé. Certains portaient un gant à rayures rouges et noires, d'autres arboraient des foulards rouges noués autour du bras, à l'instar de leur idole, Nicola, chanteur d'Indochine et seul membre du groupe original, formé en 1981.
C'est là leur point commun et le but de leur présence : tous adulent le groupe de rock, qui était hier à Bordeaux pour présenter son nouvel album, discuter avec leurs fans et signer des autographes. Et parmi les fans, la majorité n'étaient pas encore nés aux débuts d'Indochine.
« C'est un peu de la folie »
C'est le cas de Wesley, Marie-Laure, 21 ans, et de Marine, 20 ans. Comme beaucoup de jeunes de leur âge, les trois amis des Sables-d'Olonne ont découvert Indochine lorsque le groupe est revenu sur le devant de la scène en 2002, à la suite d'une période creuse dans les années 90.
Après une séance de rattrapage accélérée, ils sont devenus des inconditionnels de Nicola et des musiciens qui l'accompagnent aujourd'hui. Inconditionnel, le mot serait presque faible. Pour une rencontre prévue à 17 heures, les trois amis sont là depuis 14 heures... la veille !
« C'est un peu de la folie, admet Wesley, mais pour être au premier rang, il faut être là à l'avance. » Mercredi, Marine et lui ont donc fourré vivres et sacs de couchage dans sa Twingo et pris la route pour aller chercher Marie-Laure, qui étudie à Nantes. Après cinq heures de voiture et une nuit sur le trottoir, agitée mais plaisante, ils ont enfin vu les fans arriver par dizaines et ont pu leur distribuer les tickets numérotés, imprimés par leurs soins dans un but d'organisation.
À 10 heures, quand les portes s'ouvrent enfin, le groupe s'engouffre dans le magasin pour monter les escaliers quatre à quatre. Pourtant, rien ne sert de courir. Seuls les 80 premiers arrivés, qui pourront le prouver grâce aux précieux tickets, accéderont au forum et parleront à leurs idoles. « Sans les tickets, il y aurait eu des morts », explique Marine tandis qu'une dispute éclate à côté d'eux.
Dans le saint des saints
Deux femmes, Isabelle et Caroline, ont réussi à se faufiler au premier rang alors que les numéros de leurs tickets ne les y autorisaient pas. À 36 et 37 ans, elles font partie de la première génération de fans. Mais leur arrivée « tardive » (10 heures) ne leur laisse que peu de chance d'être admises dans le saint des saints.
Pourtant, les deux jeunes femmes n'en sont pas à leur première expérience de ce genre. Isabelle se souvient encore de cette journée de décembre 1999 qu'elle avait passée à grelotter devant une salle de concert, enveloppée d'un sac-poubelle pour se protéger de la pluie et du vent.
Vicky, 32 ans, fait également partie des anciens fans d'Indochine, ceux qui ont connu l'époque Bob Maurane. Elle se souvient de son cauchemar le jour où ses parents ont jeté ses CD d'« Indo » au feu : « Pour eux, c'était trop trash », dit-elle.
Les temps ont changé. À côté d'elle Marley, 6 ans, son fils, fredonne Little Dolls, le dernier single du groupe. À sa main, les stries rouges et noires trahissent son appartenance au « club ». Sur son T-shirt, on peut lire : Indochine 3e génération...
Ils étaient déjà une centaine hier matin à la Fnac de la rue Sainte-Catherine à piaffer d'impatience devant les portes closes. Plus ou moins jeunes, sombrement vêtus et le visage souvent percé. Certains portaient un gant à rayures rouges et noires, d'autres arboraient des foulards rouges noués autour du bras, à l'instar de leur idole, Nicola, chanteur d'Indochine et seul membre du groupe original, formé en 1981.
C'est là leur point commun et le but de leur présence : tous adulent le groupe de rock, qui était hier à Bordeaux pour présenter son nouvel album, discuter avec leurs fans et signer des autographes. Et parmi les fans, la majorité n'étaient pas encore nés aux débuts d'Indochine.
« C'est un peu de la folie »
C'est le cas de Wesley, Marie-Laure, 21 ans, et de Marine, 20 ans. Comme beaucoup de jeunes de leur âge, les trois amis des Sables-d'Olonne ont découvert Indochine lorsque le groupe est revenu sur le devant de la scène en 2002, à la suite d'une période creuse dans les années 90.
Après une séance de rattrapage accélérée, ils sont devenus des inconditionnels de Nicola et des musiciens qui l'accompagnent aujourd'hui. Inconditionnel, le mot serait presque faible. Pour une rencontre prévue à 17 heures, les trois amis sont là depuis 14 heures... la veille !
« C'est un peu de la folie, admet Wesley, mais pour être au premier rang, il faut être là à l'avance. » Mercredi, Marine et lui ont donc fourré vivres et sacs de couchage dans sa Twingo et pris la route pour aller chercher Marie-Laure, qui étudie à Nantes. Après cinq heures de voiture et une nuit sur le trottoir, agitée mais plaisante, ils ont enfin vu les fans arriver par dizaines et ont pu leur distribuer les tickets numérotés, imprimés par leurs soins dans un but d'organisation.
À 10 heures, quand les portes s'ouvrent enfin, le groupe s'engouffre dans le magasin pour monter les escaliers quatre à quatre. Pourtant, rien ne sert de courir. Seuls les 80 premiers arrivés, qui pourront le prouver grâce aux précieux tickets, accéderont au forum et parleront à leurs idoles. « Sans les tickets, il y aurait eu des morts », explique Marine tandis qu'une dispute éclate à côté d'eux.
Dans le saint des saints
Deux femmes, Isabelle et Caroline, ont réussi à se faufiler au premier rang alors que les numéros de leurs tickets ne les y autorisaient pas. À 36 et 37 ans, elles font partie de la première génération de fans. Mais leur arrivée « tardive » (10 heures) ne leur laisse que peu de chance d'être admises dans le saint des saints.
Pourtant, les deux jeunes femmes n'en sont pas à leur première expérience de ce genre. Isabelle se souvient encore de cette journée de décembre 1999 qu'elle avait passée à grelotter devant une salle de concert, enveloppée d'un sac-poubelle pour se protéger de la pluie et du vent.
Vicky, 32 ans, fait également partie des anciens fans d'Indochine, ceux qui ont connu l'époque Bob Maurane. Elle se souvient de son cauchemar le jour où ses parents ont jeté ses CD d'« Indo » au feu : « Pour eux, c'était trop trash », dit-elle.
Les temps ont changé. À côté d'elle Marley, 6 ans, son fils, fredonne Little Dolls, le dernier single du groupe. À sa main, les stries rouges et noires trahissent son appartenance au « club ». Sur son T-shirt, on peut lire : Indochine 3e génération...