|
Indochine déchaîne les passions
15/05/2009 22:19
Indochine, un phénomène rock et une longévité sans précédent. Les fans n'auraient manqué cette rencontre pour rien au monde. Photos Ludovic Maillard Indochine, un phénomène rock et une longévité sans précédent. Les fans n'auraient manqué cette rencontre pour rien au monde. Photos Ludovic Maillard
Qu'on le veuille ou non, Nicola Sirkis est une idole vivante. Accompagné par les membres du groupe, le chanteur d'Indochine était hier après-midi à la Fnac de Lille. Une marée humaine l'attendait. Ambiance.
PATRICE DEMAILLY > patrice.demailly@nordeclair.fr Elle ne tient plus en place. Petite mine due à une nuit blanche. Mais elle trouve des ressources insoupçonnées. Celles transmises par un amour inconditionnel. Voilà presque vingt-quatre heures que Justine, 18 ans, fait le pied de grue devant la Fnac de Lille. Ce n'est pas une fan de la première heure. Elle se tourne vers son amie Olivia et ses neuf concerts d'Indochine. Elle dit qu'elle lui doit tout. Comprendre par là la découverte du groupe. « Il fallait être aux avant-postes pour être certain d'avoir une place, confie Justine. On avait prévu plusieurs couches de vêtements pour passer la nuit. » Passion oblige, elle ne s'est pas rendue à son cours de médecine. Les secrets de l'anatomie peuvent attendre encore un peu.
« Rester éternellement adolescent » Julien, vêtu essentiellement de noir, maquillé comme la fiancée et le khôl dégoulinant au coin des yeux, arbore un look gothique. Comme Vanessa, une jeune fille de Bruay-La Buissière qui a passé la nuit à danser et à entonner les chansons « du plus grand groupe du monde » . Dans ses mains, l'édition collector de l'album La République des Météors. Elle connaît tous les titres par coeur. Que signifie Indochine en 2009 ? La perpétuation d'un mythe, une fascination artistico-existentiel, le syndrome de Peter Pan qui aurait frappé Nicola Sirkis. Les trois à la fois. Pour Sandrine, écouter Indochine, c'est « rester aussi éternellement adolescent ». Dans le magasin, un homme d'une quarantaine d'années n'a pas le courage d'attendre. Il vient à notre rencontre. Tend un billet de 100 E. Explique qu'il est prêt à débourser davantage pour obtenir notre badge d'accès.
L'homme de tous les fantasmes L'horloge tourne. Bientôt l'instant tant attendu. Des frissons d'excitation parcourent la foule amassée à l'extérieur de la Fnac. La file d'attente, rue Saint-Nicolas, n'en finit plus de finir. Beaucoup, la plupart même, vont rester sur le carreau. Les agents de sécurité fliquent ardemment le couloir d'entrée. Suivi par les membres du groupe qui trimballent caméras et appareils photos, Nicola Sirkis, gilet vert pomme et jean slim mauve, fait enfin son arrivée. L'homme de tous les fantasmes sourit, et les longs moments de poireautage sont oubliés : les heureux élus défaillent. Évidemment, c'est un rêve. Déluge de flashes pour immortaliser la rencontre. Les fans, seulement pendus aux lèvres du chanteur, n'écoutent pas les questions de l'animateur. De toute façon, ils ont tout déjà lu, connaissent la conception du disque dans ses moindres détails. L'une se lève. Elle multiplie les louanges d'amour. Nicola Sirkis remet sa mèche en place. Prend le micro. Et répond : « Nous n'existerions pas sans vous. » Qui dit mieux ?
Commentaire de salie001 (26/02/2019 10:23) :
Grâce à vous, j'ai pu apprendre beaucoup de choses intéressantes. J'espère
en apprendre encore. Je vous félicite pour ces merveilleux partages.
Continuez ainsi !
Voyance par mail
rapide
|
| |